Photo Le président de AMECEA (conférence des évêques des Eglises Catholiques et l’Afrique de l’Est lors de la messe d’ouverture de la 19ème Assemblée Plénière.

By Rose Achiego

Le Président de l’AMECEA  S.E. Berhaneyesus D. Souraphiel, C.M., a commenté la nouvelle étape pour la paix et le dialogue  pris par les gouvernements  Ethiopiens et les Erythréens et a pressé les négociateurs à restaurer la justice et la paix et que les citoyens des deux paix sont partenaires du processus et leurs voix entendues.

Dans son homélie de la messe d’ouverture de la 19ème assemblée plénière de l’AMECEA le 15 juillet, le Cardinal Berhaneyesus a exprimé sa joie de la rencontre des deux leaders Ethiopiens et Erythréen, le Dr. Abiy Ahmed et le Président Isaias Afworki disant que le chemin pris montre que les africains ont la sagesse de résoudre leurs propres difficultés; ils montrent que les solutions sont entre leurs mains ce qui sera une leçon pour les pays de l’AMECEA.

“Aujourd’hui, les responsables de deux nations –le premier ministre le Dr. Abiy Ahmed et le Président Isaias Afworki—ensemble avec leurs peoples, annoncent ici à Addis Ababa un temps de paix; de réconciliation, d’amour et de pardon. Emplis de gratitude, nous avec les citoyens des deux nations, remercions Dieu et nous prions ici. Que ce soit une reconciliation réelle et durable!” a-t-il souhaité. 

Le Cardinal Berhaneyesus a cependant exprimé son regret que beaucoup de personne aient dû être déplacées, blessées et forcées à s’exiler à cause du conflit disant que cela a été cause de grande peine, tristesse et regret pour beaucoup. « Nous remercions joyeusement Dieu aujourd’hui, parce que le mur de haine créé    par la guerre est démoli et le pont de la fraternité d’amour est en train de se construire. 

Le conflit Ethiopie Erythrée causé de nombreux morts. Les catholiques éthiopiens et les personnes d’Afrique de l’Est ont prié ces quatre dernières années pour préparer cette assemblée et pour la paix et l’unité de l’Afrique de l’Est. Le fruit principal de nos prières, soyons en heureux le Seigneur a entendu nos pierre et nous offre des jours merveilleux » a-t-il dit. 

Il a révélé les raisons pour laquelle l’Ethiopie et l’Erythrée avaient été incapable de résoudre le conflit qui les avait séparé depuis 20 ans à cause du dédain de la sagesse d’un accord, de la réconciliation et du pardon qui se développait ces dernières années, alors qu’ils avaient opté de poursuivre les moyens modernes de politique qui ne considéraient que la philosophie donner/recevoir, un processus qui disent-ils continue de prendre des vies de sud soudanais et de Somaliens. 

« les responsables politiques qui ont rendu pire cela et d’autres problèmes nous voyons dans nos pays respectifs afin de gagner des bénéfices politiques en détruisant l’unité, la diversité et la confiance des personnes n’a profité à personne. Cela a uniquement préservé les pouvoirs personnels et politiques des parties un certain temps. Chacun de nous peut être témoin de la catastrophe dont nous avons fait l’expérience comme résultat d’une telle approche politique », a-t-il dit.

Son Eminence qui est empli d’espérance pour un avenir meilleur et que, durant les trois dernières semaines, l’Ethiopie a connu la peur, la colère, de conflits ethniques et la tristesse de perdre des vies. Beaucoup de personnes ont été déplacées. Malgré leurs souffrances, les changements politiques nous voyons aujourd’hui dans notre pays des signes d’espérance pour tout le monde. Nous nous acheminons vers l’unité et la communion, nous remercions Dieu d’avoir écouté nos prières ». Cardinal Berhaneyesus said.

Il a dit que l’Eglise ne peut accepter les différences raciales, ethniques, de genres et de langues affirmant que l’Eglise est fondamentalement faite de personnes de diverses cultures, tribus, langues et couleurs et que ses responsables sont issus des disciples de la même foi. 

Cependant, son Eminence a exprimé sa peine du fait que, la région Orientale de l’Afrique n’est pas capable de nourrir ses enfants, laissant dans la faim et même jusqu’à la mort pour cela, vivant les migrations, la perte de propriété en raison des conflits ethniques.

« L’horrible pauvreté, le chômage, l’absence de justice et de paix, l’absence d’une gouvernance juste, l’abus de pouvoir, le vol (la corruption), les guerres sans fin et les violations des droits de l’homme, les mouvements de population et la persécution des citoyens, l’absence de compréhension mutuelle entre les responsables et le citoyens, l’absence de lois et de principes démocratiques, la poursuite et d’intérêts personnels et autres éléments sont devenus l’attentions des agendas des affaires courantes », a-t-il dit. 

Il a appelé tous les gouvernements et leaders religieux, la société civile, les anciens et les jeunes de bien a travailler ensemble  pour la région d’Afrique de l’Est à devenir une terre où se répande une pluie d’amour, où les résidents seront respectés, où l’on vivra en paix dans la joie, étant heureux et remerciant leur Créateur d’être un lieu où règne la justice et où personne n’est laissé sur le bord du chemin en raison de son identité.   

Traduction Bernard Massarini c.m.