Les missions qui demandent un urgent besoin de nouveaux confrères : 

1. Angola. Le besoin principal de la Mission de Lombe dans l’archidiocèse de Malanje est de former les religieux et les laïcs de la mission selon le plan pastoral de l’archidiocèse (en particulier pour la Commission biblique et la direction spirituelle au séminaire). Beaucoup de temps est pris pour visiter les communautés rurales. Les confrères collaborent dans la formation des soeurs et des missionnaires laïcs en donnant des cours et des retraites. Ils animent et accompagnent le développement des branches de la Famille vincentienne. En ce moment, il y a deux confrères dans cette mission. Cependant, deux autres confrères seraient les bienvenus, car le territoire de leurs activités pastorales est grand, de même que leurs engagements et leurs besoins. On parle portugais dans cette mission. 

2. Bolivie. La mission comprend trois communautés : El Alto, Kateri (dans la ville de Trinidad, Beni) et Huayllani à Cochabamba. Nous avons six confrères qui évangélisent (deux dans chaque communauté), mais l’idéal qui serait d’avoir au moins trois missionnaires par communauté n’est pas encore réalisé. 

La Mission d’El Alto célèbre son 25e anniversaire de fondation, et elle possède aujourd’hui une structure beaucoup plus solide. Les communautés appartiennent pour la plupart à la population aymara et certains aux groupes ethniques quechuas. Les conditions physiques de la mission sont difficiles en raison de l’altitude (entre 2 000 et 5 000 mètres au-dessus du niveau de la mer), de la dénivellation du terrain, et par-dessus tout, de la pauvreté qui incite les paysans à migrer vers les villes 

La Mission de Kateri, Beni est la plus jeune des trois missions de Bolivie. Les missionnaires travaillent sur un projet mené depuis plusieurs années par les Filles de la Charité et ils s’adaptent aux multiples demandes de la mission. C’est une région située dans la jungle et entre des rivières (larges, moyennes et petites), avec un climat plutôt chaud et humide. Bien qu’on trouve plusieurs groupes ethniques indigènes, il n’est pas nécessaire de connaître les dialectes ; vous pouvez très bien utiliser l’espagnol. 

La Mission d’Huayllani, Cochabamba est typiquement quechua. Ses communautés habitent dans les villes et les campagnes. Son altitude fluctue entre 2 000 et 4 000 mètres. Cependant, elle ne présente pas les mêmes difficultés que les deux autres et elle permet de multiples possibilités pour la promotion vocationnelle et la formation. 

Nous avons parlé d’une seule mission en Bolivie, parce que nous avons commencé à implanter le projet de reconfiguration : les trois communautés seront unies en une seule mission, mais elles continueront de servir les divers besoins des trois zones. L’idée principale est de profiter de la présence des missionnaires en terre bolivienne pour « établir en permanence la Congrégation en Bolivie ». Pour cela, il nous faut au moins trois autres missionnaires qui, par-dessus tout, peuvent et veulent se consacrer à la formation. Cependant, des missionnaires ayant d’autres dispositions peuvent bien sûr se porter volontaires également. 

3. Punta Arenas. Cette mission a des caractéristiques particulières à cause de son éloignement. Actuellement, la mission compte deux ministères. La maison communautaire et la paroisse dans la ville de Punta Arenas sont desservies par un seul confrère. L’île de Porvenir, à deux heures et demie de Punta Arenas par bateau, a une paroisse dans la ville de Porvenir et une autre au Cerro Sombrero, et elles sont situées à une distance considérable bien qu’étant sur la même île. Elles sont desservies par un seul confrère. La raison principale de cette mission est le grand manque de prêtres dans le diocèse. Cependant, la mission peut également compter sur le soutien des Filles de la Charité et de la Famille vincentienne. Le projet consiste à trouver quatre missionnaires pour qu’ils puissent au moins travailler deux par équipe. Nous n’en sommes pas là puisque nous avons seulement deux confrères qui y travaillent, chacun dans une partie de la mission. Les ministères dans cette mission ne demandent pas d’énormes efforts, mais le missionnaire doit pouvoir supporter le climat qui est très froid et changeant. Les missionnaires en bonne santé qui ne craignent pas le froid peuvent servir sans problème, même s’ils ne sont plus très jeunes. 

4. Tchad. Débutée en septembre 2011, cette mission a été quelque peu élargie en 2016. En ce moment, nous sommes dans deux communautés missionnaires (Bebalem et Moundou), mais nous n’avons qu’une seule maison canonique avec un seul supérieur en la personne du Père Léon Moninga. Notre ministère à Moundou est principalement la « direction et la formation » au petit séminaire Saint-Jean-Paul II, tandis qu’à Bebalem c’est un ministère pastoral paroissial et la direction de l’école primaire paroissiale. Cette mission internationale, en collaboration avec la Curie généralice et COVIAM, reçoit des demandes continuelles de divers diocèses du Tchad ; cependant pour l’instant, en principe, COVIAM, en accord avec le Supérieur général et son Conseil, a accepté la demande de l’archevêque de N’Djamena à notre Congrégation, d’envoyer des formateurs vincentiens pour son petit séminaire. Nous espérons trouver des missionnaires le plus tôt possible, car l’évêque est dans l’attente. 

5. Tunisie. Cette mission est internationale par son nom et dans les faits, c’est-à-dire qu’elle dépend du Supérieur général. Elle a débuté en 2011. C’est en quelque sorte une mission différente, avec les caractéristiques d’une présence missionnaire particulière au sein d’un pays totalement musulman. Cette mission internationale a également pris de l’expansion en septembre 2016 avec l’ouverture de la mission Sousse, mais elle manque de personnel et nécessite un missionnaire de plus. Nous faisons appel à chacun pour combler cette mission. 

6. Alaska. La mission d’Alaska est organisée en quatre postes missionnaires importants : le supérieur, le curé de la co-cathédrale paroissiale, le coordinateur du ministère espagnol de proximité, et le missionnaire (ou les missionnaires). Tous ces postes requièrent des missionnaires bilingues, soit l’anglais et l’espagnol. Ils doivent avoir une santé robuste, beaucoup d’énergie et d’initiative, et un fort désir de sortir de leur zone de confort pour servir les pauvres dans un climat aride. Tous les missionnaires doivent posséder un permis de conduire valide des États-Unis ou de leur dernier lieu de mission. Si le missionnaire n’est pas originaire des États-Unis, il doit être âgé de moins de 60 ans. 

7. Papouasie-Nouvelle-Guinée. La population de Papouasie-Nouvelle-Guinée se situe autour de huit millions. Considérée une nation chrétienne, le nombre de ses catholiques est d’environ deux millions. L’Église de Papouasie-Nouvelle-Guinée est plutôt jeune et fait face à de nombreux défis. Elle nécessite l’aide de missionnaires afin de grandir et se développer. Notre mission a commencé en 2001. Les Lazaristes travaillent dans plusieurs ministères : formation spirituelle des séminaristes diocésains au séminaire Saint-Esprit à laquelle nous avons contribué substantiellement depuis 2001, soin pastoral des fidèles, activités de développement social et direction de l’Institut mélanésien. Huit confrères dévoués servent dans la mission de Papouasie-Nouvelle-Guinée : trois dans le ministère de formation, quatre dans les activités paroissiales et le développement social, et un autre comme directeur de l’Institut mélanésien. Les confrères qui travaillent en Papouasie-Nouvelle-Guinée aimeraient que d’autres membres se joignent à eux. Il y a plusieurs possibilités d’évangélisation et de développement social. Quiconque s’engagerait pleinement et voudrait faire face aux défis est invité à se joindre aux efforts en Papouasie-Nouvelle-Guinée. 

8. Îles Salomon, la plus ancienne de nos Missions internationales, s’est dotée d’un nouveau système administratif depuis la fin de l’année dernière. La Province d’Indonésie a envoyé de nouveaux effectifs au séminaire Holy Name of Mary et à la paroisse Good Shepherd, cette dernière en partenariat avec la Province d’Océanie. Actuellement, ces deux provinces peuvent fournir le personnel nécessaire pour les ministères aux Îles Salomon. 

9. Tefé au Brésil est l’une de nos plus jeunes Missions internationales et notre confrère, Mgr Fernando Barbosa dos Santos, en est le prélat. Nous sommes responsables d’une paroisse qui comprend trois communautés dans les banlieues de Tefé. L’une d’entre elles est le résultat de notre présence. Les confrères commencent à développer la mission. No souhaits sont : formation au leadership, implantation de nouvelles branches de la Famille vincentienne (VMY, SSVP, AIC), développement de nouvelles communautés ecclésiales, promotion des groupes vocationnels émergeants, ministère pastoral auprès des populations indigènes, en priorisant la jeunesse. 

10. Mozambique. C’est une petite vice-province d’environ 20 confrères, mais elle a un bon groupe de vocations. Ceci nous amène à penser que bientôt ils n’auront plus de personnel. En ce moment, il leur manque des missionnaires puisque le personnel actuel ne peut effectuer tous les travaux qui leur sont confiés et qu’ils ne peuvent abandonner facilement. La vice-province demande donc l’aide de trois missionnaires. Un missionnaire est requis pour le travail dans la paroisse de Johannesburg (Afrique du Sud), paroisse qui appartient à la vice-province de Mozambique. Le père Miguel Moreira de Lemos, CM en est le curé actuel et il est âgé de 90 ans. La langue anglaise est essentielle pour travailler dans cette paroisse. Deux missionnaires sont requis pour travailler dans les missions populaires et les paroisses missionnaires rurales. Parler le portugais ou avoir la volonté de l’apprendre est primordial. 

11. Cuba. Actuellement en processus de reconfiguration. Nous n’avons que trois communautés. La communauté centrale à La Havane, Notre-Dame-de-la-Merci, possède d’excellents moyens, mais l’an prochain il restera un seul confrère. La paroisse de la Médaille-Miraculeuse à La Havane, reconnue comme étant l’oeuvre du Père Jesús María Lusarreta, est très diversifiée dans ses exigences pastorales. Il y a trois confrères, mais un seul est à plein temps (un autre est très âgé et l’autre attend sa destination finale). La paroisse de Saint-Louis à Santiago de Cuba est celle qui a le plus de personnel (4 confrères), mais elle n’est pas sans difficultés. Elle requiert vivement une restructuration. On fonde beaucoup d’espoir pour que surviennent des temps nouveaux sur l’île. Pourtant, il sera nécessaire d’ajouter du personnel et des efforts communautaires pour réaliser un renouveau dans tous les sens. On demande des missionnaires pour la formation, entre autres services. De bonnes perspectives vocationnelles existent pour nous, mais il nous faut au moins quatre confrères de plus pour commencer le projet de reconfiguration. 

12. Costa Rica. Notre mission de Talamanca dans le diocèse de Limón nécessite des confrères. C’est une paroisse missionnaire. Elle est immense, environ 56 communautés, et la plupart sont difficiles d’accès. Dans ce territoire indigène très pauvre, nous n’avons actuellement qu’un prêtre et un frère, et le soin pastoral est très exigeant pour eux. Nous essayons de les soutenir autant que possible, et c’est pour cette raison que nous demandons à la Congrégation de la Mission tout entière des volontaires pour cette mission. La langue est l’espagnol. C’est une zone tropicale humide et chaude, où il n’y a que deux saisons, l’été et l’hiver. 

13. Honduras. Nous sommes particulièrement préoccupés par les missions de La Mosquitia, pour laquelle Mgr Luis Solé Fa (CM) du diocèse de Trujillo, est responsable. Ce diocèse occupe un très grand territoire, très difficile d’accès là où les confrères travaillaient jusqu’à maintenant. Les communautés d’hommes – par exemple, les Franciscains – se sont retirés, de même que les communautés de femmes. Plusieurs missionnaires de la Congrégation de la Mission ont quitté, réduisant grandement le nombre de missionnaires à La Mosquitia (3). Les quatre ou cinq prêtres diocésains suffisent à peine à servir les paroisses de Trujillo et les paroisses avoisinantes. Nous ne devrions pas perdre de vue cette situation vraiment regrettable, qui demande un engagement missionnaire plus grand de notre part. Bien que la Province de Saint-Vincent (Espagne) ait pris en charge ces missions (San Pedro Sula, Tegucigalpa, et La Mosquitia), elle ne peut pour le moment envoyer plus de personnel. Les tâches de la mission de San Pedro Sula sont immenses et il n’y aura bientôt que deux prêtres pour prendre toute la charge. Le personnel du séminaire de Tegucigalpa est limité. Nous prions Dieu « d’envoyer des ouvriers à cette moisson ». 

14. Guatemala. La mission de Sayaxché se trouve dans un territoire indigène avec diverses ethnies de culture Maya et des divisions dialectiques. Pendant plusieurs années, la Province d’Amérique centrale en a été responsable. Toutefois, à cause des difficultés, un seul missionnaire la dessert actuellement. Elle est située près de Petén, dans la jungle, et la difficulté d’accès est grande auprès des populations de l’intérieur, particulièrement lorsqu’il pleut. La province est en train de restructurer ses ministères, ce qui revêt une grande importance pour ces missions qui sont un excellent lieu pour la formation missionnaire de ses séminaristes. Pendant quelque temps, les confrères de la Province de l’Est des États-Unis aidaient, mais leurs possibilités de soutien diminuent. Nous avons besoin d’au moins deux confrères de plus, pour soutenir ce missionnaire et le travail vincentien. 

15. Argentine. Mgr Vicente Bokalic, notre confrère, est l’évêque du diocèse de Santiago del Estero. Le diocèse a de grands besoins. Actuellement, les confrères de la Province d’Argentine se dévouent dans une très petite communauté en donnant des missions populaires, en plus du travail courant d’une paroisse. Pour ce faire, ils ont besoin de deux autres confrères. 

De nouvelles missions ont été fondées récemment ou le seront bientôt : 

A. République centrafricaine. La Mission de Boganangone a été fondée le 2 avril 2017 d’un rêve commun de la Province de Colombie (grâce à la région du Rwanda-Burundi) et de la Vice-Province du Cameroun. En général, le pays est l’une des plus pauvres du monde. La mission est véritablement vincentienne, car on y vit pauvrement avec les pauvres et pour les pauvres. 

Missions de la Province du Nigeria. Le Nigeria est l’une des provinces d’Afrique dont la croissance est forte. À la demande des ordinaires, elle a fondé deux nouvelles missions en Afrique : 

B. Sierra Leone. À l’invitation de Mgr Charles Campbell l’année dernière, 2017, la province a assuré, pour la première fois, la présence de deux missionnaires de la Congrégation de la Mission en Sierra Leone. L’évêque du diocèse de Bo nous a invités pour un ministère paroissial, un ministère en éducation et un ministère carcéral. 

C. Ghana. En cette année 2018, l’évêque du diocèse de Navrongo-Bolgatanga nous invitait pour le ministère paroissial et le ministère d’aumônier dans une école diocésaine. Deux confrères ont été assignés à cette mission, mais ils n’y sont pas encore car l’évêque a demandé un peu de temps pour préparer la maison où ils vont habiter. C’est une question de quelques semaines ou mois avant le début de cette mission. 

D. Sri Lanka. La Province de l’Inde du Sud se prépare à fonder une mission à la frontière du Sri Lanka. 

E. Myanmar. La Province de l’Inde du Nord se prépare à fonder une mission à la frontière du Myanmar. 

F. Laos. En collaboration, la Province des Philippines et la Province du Vietnam se préparent à fonder une mission au Laos. 

G. Cambodge. En collaboration, la Province des Philippines et la Province du Vietnam se préparent à fonder une mission au Cambodge. 

Les différentes missions « ad Gentes » où nous servons déjà et les futures missions que nous projetons de réaliser requièrent une aide financière considérable. J’aimerais profiter de cette occasion pour remercier profondément chacun des confrères, de même que les provinces, qui aident merveilleusement les missions financièrement. J’aimerais me tourner de nouveau vers les confrères et les provinces qui pourraient aider financièrement ces missions dont les ressources manquent de manière accablante. Vous pouvez indiquer quelle mission ad Gentes particulière vous souhaitez aider ou simplement faire un don au fonds général pour les besoins les plus pressants. 

Si vous donnez à l’Office de Solidarité Vincentienne (VSO), veuillez indiquer que les fonds sont destinés au Fonds de Solidarité Vincentienne (VSF). 

Les contributions des personnes particulières et des maisons provinciales peuvent se faire comme suit : 

• Seulement par chèque ; les chèques doivent être libellés au nom de la Congregazione della Missione. La banque n’acceptera aucun chèque portant un autre nom. 
• Veuillez adresser les chèques à : 

Econome General 
Congregazione della Missione 
Via dei Capasso, 30 9 
00164 Rome 
Italie 

• La possibilité de virements bancaires peut être envisagée et discutée avec l’Économe général. 
• Tous les dons reçus seront confirmés (si votre contribution n’est pas confirmée dans un délai raisonnable, veuillez nous contacter pour clarifier la situation). 
• Merci de nous informer si vous faites un transfert d’argent tel que décrit ci-dessus. 

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Lettre d’appel ‡ la mission 2018