Lectures: Genesis 15:5 – 12. 17 – 18; Philippiens 3:17 – 4:1 et Luc 9:28b – 36.

Comme Marie a demandé à l’ange à l’annonciation, “comment cela peut-il se faire puisque je ne connais pas d’homme?”. Dans la première lecture Abraham demandait: ”Seigneur comment pourrais-je savoir que je le possèderai?” Abraham est considéré comme un ami de Dieu dans Jean 2, 23. Dans Jean 15,15 Jésus appelle ses disciples «amis ». Lorsque nous avons un ami, nous semble-t-il difficile de lui demander dans notre relation au sujet de nos peurs et nos doutes ? Souvent il existe une vraie liberté dans une amitié vraie qui rend possible de demander comment ? Pour moi « demander pourquoi ? » peut autant procéder d’un point de vue positif ou négatif. Dans la perspective positive, la question du comment faite à Dieu est le fruit d l’humilité, de la simplicité, de la confiance et de l’amour. D’autre part, demander comment peut être le résultat de l’orgueil, de l’arrogance qui ne se termine pas avec la réponse du « comment » mais continue jusqu’à ruiner l’âme de la personne. Lorsque nous demandons à Dieu comment ? ce devrait être dans une obéissance amoureuse et jamais en rébellion. 

Dans la deuxième lecture, Saint Paul recommande aux croyants de tenir fermes dans la foi. La réponse de Dieu à nos comment exige souvent que nous tenions fermes dans la foi, l’espérance et l’amour anticipant la venue du Seigneur qui à l’accomplissement des temps nous changera pour devenir des corps glorieux. Pour tenir ferme, nous avons besoin d’être constants avec Jésus. Tenant avec le Christ, devrait nous faire apprendre son humilité et son obéissance jusqu’à la mort par amour de l’amour. La transfiguration de Jésus dans l’évangile voulait révéler à ses disciples que le vrai Jésus est le fils de Dieu et qu’il est l’accomplissement des lois et des prophètes qui apparait dans la gloire de Moïse et d’Elie. Donc, le besoin de croire en Jésus même dans les plus obscurs moments de sa vie comme nous le voyons dans les récits de sa passion devraient être dépourvu d’hésitations.  

La Divine Providence est au cœur de la fondation de notre congrégation. Saint Vinent de Paul a insisté sur notre besoin de confiance dans la Divine Providence,  alors que nous répondons à l’appel à porter la bonne nouvelle aux pauvres. Donc, lorsque nous demandons comment ? Nous devons nous ancrer solidement dans la divine providence. 

                                                                                              P. Augustine Abiagom CM

                                                                                                                                                                                                              Province du Nigeria