Nous avons commencé la journée par la visite de la cathédrale de Manille, également connue sous le nom de Basilique Mineure et Cathédrale métropolitaine de l’Immaculée Conception, située sur la Plaza Roma, Intramuros, la ville fortifiée historique de Manille. L’arrêt suivant a été l’église San Agustin, à l’architecture baroque, qui a ouvert ses portes le 19 janvier 1607, considérée comme la plus vieille église du pays et désignée comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1993. Nous avons également visité la mémoire des Augustiniens dans l’antiquité, située dans un musée attenant à l’église.
Après notre déjeuner préparé par la Maison Centrale (qui était auparavant la maison provinciale de la CM) situé dans la rue San Marcelino, Ermita, Manille, nous nous sommes rendus au musée adjacent de l’Université Adamson. Puis le Père Tomaž Mavrič, CM, Supérieur Général, a béni le nouveau Musée marial et le magasin religieux AMM (Apostolat de la Médaille Miraculeuse) situés au rez-de-chaussée du Centre marial, bâtiment de la communauté de la Maison Centrale.
Ensuite, tout le monde s’est rendu au Théâtre de l’Université Adamson pour la réunion de la Famille Vincentienne avec le Supérieur Général. Plus de la moitié des vingt-six branches de la Famille Vincentienne aux Philippines étaient présentes, comme l’a introduit le Père Gregorio Bañaga, CM, dans son allocution d’ouverture. Le Père Mavrič, CM dans son discours a présenté la grande collaboration des membres de la Famille Vincentienne dans les différentes activités au niveau international lors de la célébration du 400e anniversaire du charisme en 2017. Parmi celles-ci se trouvait le Pèlerinage du cœur de Saint Vincent en France, «13 maisons», un projet pour les sans-abri et le festival St Vincent de Paul dans les arts. Ensuite, un forum ouvert a eu lieu.
Puis il fut suivi d’un numéro d’entracte de Lk418, un groupe de chant composé de jeunes confrères vincentiens des Philippines, qui ont interprété des chansons pour le plus grand plaisir de l’assemblée. L’activité s’est terminée par la messe votive de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse présidée par le Supérieure Générale et les visiteurs parmi les concélébrants.
Dans son homélie, le Père Général a insisté sur le fait que vivre notre charisme vincentien peut être assimilé à la médaille qui a deux côtés: on voit une partie qui concerne nos œuvres de charité et l’autre ne se voit pas car c’est au dos de la médaille qui est notre spiritualité. Il associa cela à l’expérience de Vincent en 1617: constater la pauvreté spirituelle dans une zone rurale autour du village de Folleville et la pauvreté matérielle dans la ville de Châtillon. Alors que Vincent répondait à ces besoins, il se convertissait lui-même dans la Trinité, l’Incarnation du Christ, l’Eucharistie, la Divine Providence et la Bienheureuse Vierge Marie, entre autres. Ses œuvres de charité lui ont fait découvrir le Christ dans les pauvres et les pauvres en Christ. Il a invité tous à suivre la manière de Vincent de vivre notre charisme dans ce processus. Enfin, il a donné à l’assemblée une courte phrase à utiliser pour répondre à la question suivante: qui sommes-nous en tant que vincentiens? Un mystique de charité était sa réponse. Vraiment, les deux côtés de la médaille!
En fin d’après-midi, nous avons eu le dîner préparé par l’Université Adamson sur les lieux du STC (St. Theresa’s College), une ancienne école des Sœurs Missionnaires du Coeur Immaculé de Marie (ICM). Les visiteurs ont été accueillis par le président de l’université, le Père Marcelo Manimtim, CM, qui, dans son discours de bienvenue, a salué la présence du conseil d’administration, des hauts administrateurs et des confrères de l’école. Il a aussi mentionné que l’année 2018-2019 a été bonne pour l’établissement, qui avait obtenu un diplôme de 4 230 élèves: 95 au Primaire, 1 723 au premier et deuxième cycle du Secondaire et 2 412 au Collège.
Les invités étaient dans la sérénade à travers les belles voix de la chorale de l’Université Adamson et ils ont été divertis par les danses gracieuses de la troupe de danse folklorique de l’Université Adamson. La dernière danse appelée «Tinikling», danse entre les bâtons de bambou tapés, battus et glissés sur le sol, a abattu la maison lorsque certains visiteurs ont tenté l’expérience avec leurs pas et leurs faux pas. En effet, une merveilleuse soirée!
Père Raymundo A. Regua, CM
Chroniqueur, Philippines
6 juillet 2019
Traduit par JEAN Dario, c.m., Province de Madagascar