Produit de la reconfiguration des 3 Missions Internationales d’El Alto (1993), de Cochabamba (2010) et du Beni (2016), l’actuelle Mission Internationale de Bolivie a été fondée le 25 janvier 2019.

Aujourd’hui, nous avons 2 zones de mission distinctes. Dans un premier temps, nous desservons la Paroisse “Virgen de Guadalupe” à Huayllani, où l’on parle l’espagnol et le quechua et qui comprend 6 quartiers de banlieues et 22 communautés rurales disséminées dans les Hauts plateaux et la haute vallée de Cochabamba.

En second lieu, dans le Vicariat Apostolique du Béni (grand comme le Népal mais desservi par un total de 25 prêtres), nous desservons une vaste zone amazonienne de mission, constituée par 38 communautés situées au bord des rivières Isiboro, Sécure, Ichoa, Imose et Chimimita, où vivent des indigènes trinitaires, yuracarés et chimanes, qui parlent surtout l’espagnol.

Si les communautés les plus éloignées de Huayllani sont à plus de 3 heures du siège de la paroisse, en voiture, celles du Beni sont à plus de 3 jours de Trinité, en bateau à moteur. Ce qui suppose un important budget en essence. Nous cherchons à acquérir un bateau avec cabine pour faciliter nos voyages.

À Cochabamba, nous formons et travaillons avec un réseau de catéchistes et 2 diacres permanents, nous accompagnons et travaillons aussi à différents niveaux avec les différentes branches de la famille vincentienne. Au Béni, nous partageons et organisons notre mission avec un réseau d’animateurs et d'”apôtres” indigènes, et bien sûr avec les filles de la Charité de l’Eparu (Trinité), où nous sommes basés pour l’instant, jusqu’à ce que se concrétise notre projet de construction de cabanes de mission dans plusieurs communautés stratégiques du secteur. Pour l’heure, nous avons quelques candidats, en particulier au Béni, si bien que nous avons besoin d’un confrère en charge de la formation, mais nous disposons déjà d’un plan de pastorale des vocations et de formation initiale.

 

Pour le moment, nous sommes 5 missionnaires originaires de différentes provinces. Au Béni se trouvent depuis fin 2016 le p. Andreas Medi, d’Indonésie, notre économe, et depuis mi-2018 le p. Rafael Brukarczyk, de Pologne, notre assistant. À Cochabamba se trouvent depuis 2020 le p. Toshio Sato, Japonais des États-Unis, qui se consacre à l’apprentissage de l’espagnol et de la culture locale, depuis 2010 le p. Jorge Manrique Castro, Bolivien de la province du Chili, notre responsable des vocations et assesseur de la famille vincentienne, et depuis 2020 à temps complet le p. Cyrille de Nanteuil, de France, notre supérieur, après 13 ans à El Alto.

 

Toutefois, physiquement fatigué par 30 ans de vie missionnaire dans des conditions extrêmes, le p. Rafael est sur le point de retourner à la province de Pologne, si bien que nous avons besoin de nouveaux volontaires pour la mission du Béni.

 

Pour terminer, nous partageons avec vous nos lignes pastorales communautaires :

 

⌲ Pour ne pas tomber dans une pastorale sacramentaliste, nous éduquons le Peuple de Dieu et travaillons pour que les fidèles acquièrent peu à peu une conscience de communauté, s’engagent et se prennent en main.

 

⌲ Pour éviter le cléricalisme et faire en sorte que croisse le Peuple de Dieu qui nous est confié, nous formons des communautés de foi qui s’appuient sur des équipes de laïcs, en développant leurs potentialités et en les responsabilisant.

 

⌲ Pour éviter les sentiers battus du travail chacun dans son coin, nous prenons ensemble le chemin du travail en équipe et en communauté, à partir de notre idéal vincentien d’évangélisation des pauvres et de nos contrats et/ou plans pastoraux respectifs.

 

⌲ Pour avancer vers l’établissement durable de la congrégation en Bolivie, qui n’a pas été envisagé avec sérieux durant de nombreuses années de présence, nous promouvons la culture des vocations, non seulement en collaborant avec les différentes branches de la famille vincentienne mais encore en recherchant un terrain et une maison capables de constituer une base pour notre mission.

 

⌲ Pour nous diriger vers l’autonomie économique, nous tirons profit des ressources générées par la pastorale paroissiale à Cochabamba et cherchons à susciter des donations pour financer la mission du Béni.