Rome, le 18 octobre 2020
Dimanche des Missions
Mes chers confrères,
Que la grâce et la paix de Jésus soient toujours avec nous !
Dans les lettres d’Appel à la Mission de ces deux dernières années, j’ai invité tous les confrères du monde entier à s’impliquer dans cette initiative :
« Envoyer chaque année 1% des membres de la Congrégation de la Mission dans les Missions ad Gentes ». Le 1% de notre effectif global d’environ 3000 fait 30 confrères qui iraient comme nouveaux missionnaires dans les Missions « ad Gentes. »
L’invitation à envoyer 1% des confrères dans les Missions ad Gentes chaque année ne nous limite pas à seulement 30 confrères par an, mais est toujours ouverte et porte un profond désir de dépasser le nombre mentionné, car « la moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. »
Lorsque nous parlons de Missions ad Gentes, nous ne pensons pas seulement aux Missions internationales qui sont directement accompagnées par la Curie générale, mais aussi à tous les territoires de mission des différentes Provinces, Vice-provinces et Régions.
Notre Petite Compagnie est missionnaire par nature. Notre nom officiel, « Congrégation de la Mission », porte ce sceau imprimé dans son ADN. C’est l’œuvre de la Providence qui nous a donné le nom de missionnaires, car il n’a pas été créé par une décision de Saint Vincent de Paul lui-même, ni par aucun autre confrère après lui, mais par le peuple lui-même, les pauvres auxquels nos confrères ont été envoyés pour annoncer la « Bonne Nouvelle du Royaume ». Il est donc très important que cet esprit missionnaire qui façonne notre Congrégation soit très présent et encouragé dans les premières étapes de la formation et qu’il soit approfondi tout au long de notre vie. À cet égard, je voudrais profiter de cette occasion pour encourager toutes les Provinces, Vice-provinces, Régions et Missions à avoir toujours présent dans les différentes étapes de la formation cet esprit missionnaire et pour exhorter nos séminaristes à être toujours ouverts à l’appel à aller en Mission ad Gentes si la Providence le permet.
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier profondément les nombreuses Provinces, Vice-provinces et Régions qui sont si ouvertes pour encourager les confrères à aller en Mission ad Gentes, dans les Missions internationales coordonnées par la Curie générale ou dans les Missions coordonnées par les différentes Provinces, Vice-provinces ou Régions. Prochainement, vont s’ouvrir quelques nouvelles Missions coordonnées directement par certaines Provinces, Vice-provinces ou Régions. Le processus s’est un peu ralenti, notamment à cause de la COVID-19, mais nous espérons qu’il se poursuivra bientôt, afin de parvenir à l’objectif souhaité.
Grâce à cet esprit missionnaire, nous gardons le cœur et l’esprit ouverts aux nombreux appels et invitations des évêques des pays où nous ne sommes pas encore présents. Actuellement, nous sommes présents dans 95 pays, mais il y en a encore tant là où nous ne sommes pas. Après avoir entendu parler des besoins dans un certain pays missionnaire, reçu une invitation d’un évêque de ce pays, prié, réfléchi et discerné, si nous voyons une possibilité réaliste, nous n’hésitons pas, mais avec confiance dans la Providence, à répondre par un « oui » et à aller de l’avant dans l’ouverture de la nouvelle mission.
L’année dernière, avec une joie immense et en étant très conscients du signe de la Miséricorde de Jésus envers notre Congrégation, nous avons atteint le but que nous nous étions fixé. Des confrères ont été envoyés dans nos différentes Missions « ad Gentes », certains dans un délai très court, d’autres dans un, deux ou trois ans, car ils ont encore des engagements à conclure avant de passer à un nouveau service.
Dans les lettres d’appel à la Mission de ces deux dernières années, j’ai également écrit que cette réponse écrasante ne sera pas un véritable signe de printemps missionnaire au sein de notre Petite Compagnie si cet esprit ne se prolonge pas dans le futur. Je voudrais inviter et encourager chacun d’entre nous à prier et à soutenir nos confrères qui ont déjà fait ou feront la demande pour aller dans les Missions « ad Gentes ». Je voudrais vous inviter et vous exhorter, vous qui ressentez l’appel à aller en Mission « ad Gentes » sur la base de l’Appel Missionnaire de cette année. Après avoir prié, discerné et discuté avec votre Visiteur, vous pouvez m’écrire (segreteria@cmcuria.org), en vous portant volontaire pour aller dans l’une de nos nombreuses missions dans le monde qui sont tellement dans le besoin.
En juillet dernier, dans notre communauté de la Curie générale, nous avons eu le privilège de recevoir la visite du Cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, également connue sous le nom de Propaganda Fide. Ce fut un moment de grâces où le Cardinal Tagle a partagé avec nous les nombreux besoins et défis des Missions ad Gentes. Il soutient de tout cœur la Campagne du 1%, en incitant les confrères de la Congrégation à se porter volontaires pour ces Missions.
Chers confrères, plus vite vous nous écrirez, plus vite nous pourrons discuter de votre lettre au Conseil Général, et plus vite nous pourrons répondre aux nombreuses demandes de missionnaires qui nous viennent des Evêques. Comme je l’ai mentionné dans mes lettres précédentes, si vous vous sentez appelés à participer aux Missions ad Gentes mais que vous ne pouvez pas y aller immédiatement en raison des engagements actuels là où vous servez, vous pouvez vous porter volontaires dès aujourd’hui, en ajoutant que vous serez disponibles dans un ou deux ans.
Voici les Missions qui, en ce 2020, ont besoin d’une attention particulière et des missionnaires :
ALASKA
Actuellement, trois confrères servent dans cette Mission. Ils sont des États-Unis, de la Colombie et de l’Inde. Cette Mission internationale a connu quelques changements, puisque l’Archidiocèse d’Anchorage et le Diocèse de Juneau ont fusionné le 17 septembre 2020 et que Mgr Andrew Bellisario, CM, a été installé comme nouvel Archevêque. La mission est basée dans l’ancienne Co-cathédrale qui est devenue la Cathédrale du nouvel Archidiocèse d’Anchorage – Juneau le 17 septembre 2020. Les confrères de cette Mission sont maintenant au service des populations hispanophones d’Anchorage, Wasilla, Kodiak et Fairbanks. Bientôt, la mission sera étendue à Juneau car elle relève du même Archidiocèse. Les langues nécessaires sont l’Anglais et l’Espagnol. Les compétences suivantes sont impératives pour un missionnaire en Alaska: capacité à conduire une voiture, fortes compétences pastorales et adaptabilité aux conditions climatiques extrêmes.
COSTA RICA
Talamanca est le plus important territoire indigène du Costa Rica et est situé dans la partie Sud du pays, dans l’Atlantique. Depuis sa création, cette Mission est sous la responsabilité de la Congrégation de la Mission. Le service missionnaire a deux réalités: la vie paroissiale, qui fournit des soins pastoraux à quelque 54 communautés difficiles à atteindre sur une base mensuelle (en naviguant sur des rivières, en faisant de la moto ou en marchant) ; et mission ad Gentes, où il faut jusqu’à cinq jours de marche à travers les montagnes pour visiter des centaines de personnes vivant dans des conditions misérables. Les langues indigènes sont le Bribri et le Cabecar, mais dans la plupart des communautés, il est possible de communiquer en Espagnol. En janvier 2020, un missionnaire de la Province de Colombie a rejoint cette Mission. Il y a trois confrères en ce moment, mais un missionnaire de plus aiderait à accorder une plus grande attention à ce territoire vaste et difficile.
PANAMA
Toute la région est un champ missionnaire. Il convient de souligner les zones de la province de Chiriquí (à la frontière avec le Costa Rica), de la région/division administrative de Soloy (qui dessert une population indigène et où s’est tenu le Rassemblement mondial des jeunes indigènes) et de la province de Colón (la mission d’Escobal et la ville de Colón, la ville la plus pauvre du Panama). Les principales langues de la mission sont l’Espagnol et le Ngobe (une langue indigène). Il faut un confrère à Puerto Armuelles, un à Concepción, un à Soloy et un à Colón/Escobal, soit quatre au total.
PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE (PNG)
La PNG est considérée comme un pays chrétien. Elle compte une population d’environ huit millions d’habitants, dont environ 30 % sont catholiques. L’Église en PNG est relativement jeune et doit faire face à de nombreux défis. Elle a besoin de l’aide des missionnaires pour grandir et se développer. Notre mission dans ce pays a commencé en 2001. Actuellement, neuf confrères rendent service à la mission de PNG : deux de Pologne, trois des Philippines, deux du Vietnam, un de Colombie et un de la Province d’Océanie. Joseph Emmanuel Amith, de la Province du Chili doit se rendre à cette Mission de PNG, mais en raison des restrictions imposées par le Covid-19, il ne peut pas encore voyager. Une fois qu’il aura rejoint cette mission, ils seront dix confrères de six pays différents qui y serviront.
Les confrères sont engagés dans plusieurs services : formation spirituelle des séminaristes diocésains au Séminaire du Saint-Esprit, soins pastoraux et formation des laïcs, activités de développement social, et collaboration à Melanesian Institute. Les confrères qui travaillent en PNG aimeraient avoir plus de confrères. Les possibilités d’évangélisation sont nombreuses. Quiconque est engagé et prêt à relever des défis est le bienvenu pour se joindre à nos efforts en PNG. Les volontaires doivent avoir une bonne maîtrise de l’Anglais et doivent être prêts à apprendre la langue locale.
TCHAD
Cette mission a débuté en 2011 à Bebalem, dans le Diocèse de Moundou, sous la forme d’un projet commun entre le Supérieur général et son Conseil et la Conférence des Visiteurs d’Afrique et Madagascar, connue sous le nom de COVIAM. En 2016, l’Evêque de Moundou nous a confié le Petit Séminaire ‘Académie Saint Jean-Paul II’, suspendu pendant plusieurs années, mais désormais florissant. En effet, cette année scolaire, 2020-2021, il y aura 65 séminaristes venant de tout le Diocèse de Moundou. En septembre 2019, cette Mission internationale a été étendue à un autre Diocèse du Tchad, l’Archidiocèse de N’Djamena. La COVIAM, avec l’approbation du Supérieur général et de son Conseil, a accepté l’invitation de Mgr Edmond Djitangar, Archevêque de N’Djamena, principalement pour la formation au Petit séminaire de Koundoul, à 20 kilomètres au Sud de N’Djamena. Dans l’ensemble, cette Mission internationale se porte bien, mais cette année, elle connaît une pénurie de missionnaires. En effet, cette année, deux missionnaires ont quitté cette Mission internationale (Ambrose, après six ans, et Justin, après un an seulement pour des raisons de santé). Léon Moninga est seul avec 65 séminaristes en formation au Petit Séminaire de Moundou. Il y a un besoin urgent d’au moins un autre missionnaire pour cette mission. La langue parlée est le Français.
TUNISIE
Cette Mission a débuté en 2011 à La Goullette en tant que Mission internationale par le Supérieur général et son Conseil et a été étendue à Sousse en 2016. La mission implique un travail pastoral ; en fait, dans les deux endroits, nous gérons deux paroisses. En outre, nous nous occupons des immigrants, des étudiants Subsahariens en Tunisie et de l’Aumônerie de la prison (bien qu’elle soit suspendue pour un certain temps). Les confrères sont engagés dans la prédication de retraites et la direction spirituelle de plusieurs Congrégations religieuses présentes à Tunis, la capitale. Actuellement, trois confrères travaillent dans ces deux lieux de mission et il nous manque au moins un missionnaire à La Goullette. Tout volontaire est le bienvenu dans cette mission. La langue est le Français.
MADAGASCAR
L’Association humanitaire « AKAMASOA » a été fondée en 1989 par le Père Pedro Pablo Opeka, CM, pour venir en aide aux pauvres qui vivaient dans une décharge publique et dans les rues d’Antananarivo, la capitale de Madagascar. Akamasoa signifie « Bons amis ». Elle est formée par des volontaires et des bienfaiteurs qui aident les pauvres à lutter contre la pauvreté et à les sortir de leurs conditions inhumaines. Avec une foi profonde et la conviction que ces personnes abandonnées peuvent avoir un avenir plein d’espoir, les volontaires et les bienfaiteurs ont aidé des centaines de milliers de personnes au cours des 30 dernières années.
Conscient des besoins énormes, le Père Pedro a demandé à la Province de Madagascar son soutien et sa collaboration. Son souhait a été réalisé le 13 février 2019 par l’ouverture d’une nouvelle communauté qui fait partie d’Akamasoa. Les besoins sont énormes : Formation à la foi en général, Pastorale des jeunes, Accompagnement des étudiants, Visites des nombreux villages d’Akamasoa et bien d’autres choses encore. L’ouverture d’une communauté à Akamasoa est une nouvelle page de la mission de la Congrégation à Madagascar. Cette mission a besoin de nombreux nouveaux missionnaires.
La langue est le Malgache, mais il est également important d’avoir une connaissance du Français.
BOLIVIE
Le processus de reconfiguration prévu a commencé. Cochabamba est le siège de la nouvelle communauté. De là, les différents lieux de mission sont organisés :
C’est avec une grande tristesse que nous avons rendu à l’Evêque la mission de « El Alto ». Il l’a bien reçue. Il cherche des moyens de continuer à s’occuper des communautés qui dépendaient de nous.
A l’heure actuelle, le reste des lieux de mission sont :
La mission de « Kateri » dans la ville de Trinidad, région de Beni. Elle attend un nouvel évêque avec lequel nous pourrons signer un contrat pour le Vicariat apostolique. C’est une mission difficile, non seulement à cause du climat tropical, mais aussi à cause des distances et des situations dans les communautés indigènes. Celles-ci ne sont généralement pas très grandes, mais elles sont très nécessiteuses, parce qu’elles sont abandonnées.
La mission « Huayllani », à Cochabamba, poursuit le travail qui avait été commencé.
Sur les cinq missionnaires qui étaient en mission, il n’en reste que quatre. Nous attendons l’arrivée d’un ou deux autres missionnaires, avec pour objectifs de renforcer la communauté et de pouvoir consacrer du temps à la pastorale des vocations et de la formation. Par la grâce de Dieu et les efforts de nos missionnaires, cette mission se consolide progressivement. La langue est l’Espagnol.
ANGOLA
Jusqu’à présent, il a été très difficile d’établir la communauté de la Mission de Lombé avec un personnel suffisant. Sur les deux missionnaires qui y étaient, Alfredo Aldana est décédé. Il ne reste qu’un seul confrère dans cette mission, avec les risques que cela comporte. L’Archevêque de Malange a été très gentil en faisant ce qu’il pouvait pour aider, tant pendant la maladie du Père Aldana qu’après son décès. Nous avons vraiment apprécié cette fraternité.
Nous espérons que l’année prochaine, nous pourrons envoyer une équipe pour reprendre les engagements de cette mission.
Comme on l’a déjà dit, Lombé est une mission qui a de l’avenir. La mission est vaste et il y a beaucoup de pauvreté. Le champ d’actions des missionnaires est immense. La langue est le Portugais. Un avantage est que le centre (Lombé) n’a pas d’exigences qui empêchent un missionnaire âgé de rester dans la Maison, tandis que les autres missionnaires peuvent partir pour la pastorale sur le territoire qui nous a été confié. Les visites pastorales dans les différentes communautés rurales occupent une grande partie du temps.
L’Angola est un pays catholique et peut être une source de vocations locales. L’Archidiocèse cherche à impliquer les laïcs et les religieux dans le plan pastoral. Les missionnaires encouragent et soutiennent le développement de la Famille vincentienne, dont la présence dans la mission évolue bien.
CUBA
L’ancienne Province de Cuba a commencé son processus de reconfiguration et nous pouvons dire qu’elle est sur la bonne voie. Actuellement, elle n’est plus une Province, mais elle est constituée (temporairement) en tant que Région. Comme vous le savez, deux missionnaires y sont décédés, l’un jeune et l’autre, méritant et âgé. Deux autres sont retournés dans leur Province d’origine. Heureusement, ils ont été remplacés par l’arrivée de nouveaux missionnaires et, « grâce à Dieu », par l’ordination de deux missionnaires Cubains. Deux ou trois autres devraient être ordonnés dans les années à venir. Cela nous remplit d’espoir et de joie parce que cela signifie non seulement le succès de ceux qui ont travaillé dans le Service des vocations, mais aussi parce qu’ils multiplient le nombre des ouvriers pour la moisson.
Pour l’instant, la plus grande préoccupation est de trouver quelqu’un qui pourrait collaborer plus étroitement à la formation et au Service des vocations. C’est un domaine que nous devons renforcer afin de poursuivre les progrès réalisés jusqu’à présent. La langue est l’Espagnol.
HONDURAS
Même si trois Provinces différentes sont impliquées dans le champ missionnaire du Honduras, nous continuons à prier le Seigneur de nous envoyer des missionnaires. La Province de San Vicente de Paúl, en Espagne, a des missions à La Mosquitia, à San Pedro de Sula et à Tegucigalpa. La Province de Slovaquie a une mission à Sangrelaya, qui est un groupe de petits îlots entre la mer et les eaux des lagunes et des rivières. La Province de Saragosse a les missions de Cuyamel et de Puerto Cortés. Notre souci concerne particulièrement les missions de « La Mosquitia », dans le Diocèse de Trujillo, où notre confrère, Luis Solé Fa, est évêque. Ce diocèse est pauvre en ressources et en personnel. C’est un vaste territoire. Difficile d’accès. L’accès à de nombreuses parties se fait uniquement par avion ou par bateau, en raison du terrain inhospitalier. L’aide dans cette région peut être une magnifique expérience missionnaire, mais surtout un geste authentique de charité, de fraternité et de dévouement. La langue est l’Espagnol.
GUATEMALA
Depuis de nombreuses années, la Province d’Amérique centrale accorde une attention pastorale à la mission Sayaxché sur un territoire indigène avec différentes ethnies de la culture Maya et
des ramifications dialectales. Deux missionnaires animent maintenant les communautés, mais malgré leur zèle apostolique, ils ne suffisent pas.
Ce n’est pas une mission facile. La région du Petén est une zone de jungle dont l’accès aux villes et aux communautés de l’intérieur est difficile, surtout quand il pleut. La Province est en train de restructurer ses services, mais pas avec de bons présages pour ces missions, qui sont un excellent terrain pour la formation missionnaire de ses séminaristes. Au moins deux autres missionnaires devraient être envoyés pour soutenir ce travail missionnaire et vincentien. La langue est l’Espagnol.
ARGENTINE
Le nombre de confrères dans cette Province ne lui permet pas d’avancer sur le chemin missionnaire qu’elle s’est fixé. Le projet de formation d’une équipe de mission a été arrêté non seulement par la pandémie, mais aussi par le manque de personnel. La Province collabore avec les missionnaires dans les différents besoins de la Congrégation, et pourtant elle a osé ouvrir une nouvelle communauté dans la région la plus pauvre et la plus nécessiteuse du Paraguay. Les missionnaires qui se sentent appelés et sont capables d’aider ne manquent pas. C’est une bonne occasion de faire progresser l’internationalité qu’implique notre esprit missionnaire. La langue est l’Espagnol.
VICE-PROVINCE DU MOZAMBIQUE
La Vice-province est petite, avec une vingtaine de missionnaires, mais elle ne manque pas de vocations. Cela nous amène à penser qu’à l’avenir, elle disposera de plus de personnel. Aujourd’hui, elle a besoin de missionnaires pour réaliser des œuvres ouvertes qui ne peuvent pas être laissées facilement. Elle demande l’aide de cinq missionnaires pour les ministères suivants :
• Une pour la formation à l’étape du Séminaire Interne (Maison de Chirrundzo). Trois paroisses rurales dans un rayon de 130 kilomètres dépendent de cette Maison.
• Un missionnaire pour la formation au Séminaire de Matola. Ainsi, ils seraient trois.
• Un missionnaire pour la Maison de Magude. Cette communauté dessert trois paroisses dans un rayon de 120 kilomètres.
• Un missionnaire pour la Maison de Nacala. Il y a beaucoup d’œuvres autour de cette Maison : deux paroisses (une rurale et une urbaine), un Séminaire diocésain et un Institut polytechnique. Actuellement, trois missionnaires travaillent dans ces œuvres, mais un quatrième est nécessaire.
• Un missionnaire anglophone pour la Maison à Johannesburg (Afrique du Sud). Un missionnaire est nécessaire pour faire équipe avec deux autres. L’œuvre est une paroisse urbaine.
Au Mozambique, la langue est le portugais.
RUSSIE
La Mission dans la ville de Nijni Taguil est sous la supervision de la Vice-province des Saints Cyrille et Méthode. La mission a besoin d’hommes qui peuvent obtenir des visas pour la Russie. Le travail est lent, principalement les célébrations eucharistiques du dimanche dans trois petites paroisses nécessitant 350 kilomètres de voyage. Il y a aussi une collaboration avec les Filles de la Charité, l’Association de la Médaille Miraculeuse, et quelques autres groupes inspirés par le charisme vincentien. La Province du Vietnam prépare des missionnaires à rejoindre cette mission. La langue de la Mission est le Russe.
Que Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Saint Vincent de Paul, et tous les Saints, Bienheureux et Serviteurs de Dieu de la Congrégation de la Mission, ainsi que de toute la Famille Vincentienne, intercèdent pour nous !
Votre frère en Saint Vincent,
Tomaž Mavrič, CM
Supérieur général