Rome, 18 octobre 2021

Mes chers confrères,

Que la grâce et la paix de Jésus soient toujours avec nous !

Dans les Lettres d’Appel à la Mission de ces dernières années, j’ai invité tous les confrères à se mobiliser pour l’initiative : “Envoyer chaque année 1% des membres de la Congrégation de la Mission aux missions ad Gentes”.

Le 1% de notre effectif global, d’environ 3000 confrères, revient à 30 confrères, qui iraient comme nouveaux missionnaires dans les Missions “ad Gentes“.

La décision d’envoyer 1% des confrères aux Missions ad Gentes, chaque année, ne nous limite pas à 30 confrères par an, mais est toujours ouverte et traduit un profond désir de dépasser le nombre mentionné, car “la moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux” (Matthieu 9:37).

Lorsque nous parlons de Missions ad gentes, nous ne pensons pas seulement aux Missions Internationales qui sont directement accompagnées par la Curie générale, mais aussi à tous les territoires de mission des différentes provinces, vice-provinces et régions.

Notre Petite Compagnie est missionnaire par nature. Il est donc si important que cet esprit missionnaire qui façonne notre Congrégation soit présent et encouragé dans les étapes initiales de la formation et approfondi tout au long de notre vie. À cet égard, je voudrais profiter de cette occasion pour encourager toutes les Provinces, Vice-provinces, Régions et Missions à avoir toujours présent dans les différentes étapes de la formation cet esprit missionnaire et à exhorter nos séminaristes à être toujours ouverts à l’appel à aller dans les Missions ad Gentes si la Providence le désire.

Je profite de l’occasion pour remercier profondément les nombreuses Provinces, Vice-provinces et Régions qui sont ouvertes à encourager les confrères à aller dans les Missions ad Gentes, dans les Missions Internationales coordonnées par la Curie générale ou dans les missions coordonnées par les différentes Provinces, Vice-provinces ou Régions.

J’ai la joie d’annoncer que deux nouvelles Missions ad Gentes ont été ouvertes récemment : le Malawi, par la Province de l’Inde du Sud, et le Myanmar, par la Région Nord-Est de la Province de l’Inde du Nord. Quelques autres missions coordonnées directement par certaines Provinces, Vice-provinces ou Régions sont en cours d’ouverture. Le processus s’est un peu ralenti à cause de la COVID-19.

Au cours des dernières années, avec une joie immense et en étant très conscients du signe vivant de miséricorde de Jésus envers notre Congrégation, nous avons atteint l’objectif du 1% que nous nous étions fixé. Les confrères ont été envoyés dans nos différentes Missions “ad Gentes”, certains dans un délai très court, d’autres dans un, deux ou trois ans, puisqu’ils avaient encore des engagements à conclure avant de passer à un nouveau service.

Dans les « Lettres d’Appel à la Mission » de ces dernières années, j’ai également écrit que cette réponse massive ne serait pas un vrai signe d’un printemps missionnaire au sein de notre Petite Compagnie si cet esprit ne continue pas à l’avenir. Je voudrais inviter et encourager chacun d’entre nous à prier et à soutenir nos confrères, qui ont déjà posé ou poseront leur candidature pour partir en Mission “ad Gentes”. Je voudrais vous inviter et vous exhorter, vous qui ressentez l’appel à partir pour les Missions “ad Gentes” sur la base de l’Appel à la Mission de cette année, après la prière, le discernement et la discussion avec votre Visiteur, à m’écrire (segreteria@cmcuria.org), en vous portant volontaire pour partir dans l’une de nos nombreuses missions dans le monde qui sont vraiment dans le besoin.

Chers confrères, plus vite vous nous écrirez, plus vite nous pourrons discuter de votre lettre au Conseil Général, et plus vite nous pourrons répondre aux nombreuses demandes d’aide. Comme je l’ai mentionné dans mes lettres précédentes, si vous vous sentez appelés aux Missions ad Gentes mais que vous ne pouvez pas y aller immédiatement en raison d’engagements actuels là où vous servez, vous pouvez vous porter volontaires aujourd’hui, en ajoutant que vous serez disponibles dans un ou deux ans.

Le thème de la Journée Mondiale des Missions de cette année – “Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu” (Actes 4, 20) – est une invitation à chacun de nous à “s’approprier” et à apporter aux autres ce que nous portons dans nos cœurs. Cette mission a toujours été la marque de l’Église, car “elle existe pour évangéliser” (Saint Paul VI, Evangelii Nuntiandi, 14).

En contemplant leur témoignage missionnaire, nous sommes inspirés à être courageux et à supplier “le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson” (Lc 10,2). Nous savons que l’appel à la mission n’est pas une chose du passé, ni un vestige romantique des temps anciens. Aujourd’hui encore, Jésus a besoin de cœurs capables de vivre la vocation comme une véritable histoire d’amour qui les pousse à se rendre aux périphéries de notre monde comme messagers et agents de la compassion” (Message pour la Journée mondiale des missions 2021).

L’année prochaine, du 27 juin au 15 juillet, nous aurons à Rome notre 43ème Assemblée générale dont le thème est “Revitaliser notre identité au début du Cinquième Centenaire de la Congrégation de la Mission”.

Au cours de l’Assemblée Générale, nous serons amenés à prier, à réfléchir, à dialoguer et arriver à des conclusions et lignes d’action concrètes pour les six années à venir de notre Petite Compagnie. Que 1% de nos membres (30 confrères) puisse se porter spontanément volontaire chaque année pour aller dans les Missions ad Gentes est un des signes d’un nouveau printemps missionnaire, d’une nouvelle Pentecôte au sein de la Congrégation. Un des signes de notre identité revitalisée sera les missions ouvertes par les Provinces, Vice-provinces et Régions ou les Missions internationales ouvertes par la Curie Générale.

En ce 2021, voici les missions qui ont besoin d’une attention particulière et de volontaires :

ALASKA

Actuellement, trois confrères servent dans cette mission : un des États-Unis, un de Colombie et un de l’Inde. La mission est établie à la Cathédrale de Notre Dame de Guadalupe de l’Archidiocèse d’Anchorage-Juneau. Elle est au service des populations hispanophones d’Anchorage, Wasilla, Kodiak, Juneau et Ketchikan. Après avoir servi pendant cinq ans la population hispanophone du Diocèse de Fairbanks, les Lazaristes, à partir d’octobre 2021, ne s’y rendront plus car le Diocèse de Fairbanks a un nouveau groupe de prêtres venus d’Argentine. L’Archevêque Andrew Bellisario, CM, a nommé le Père Shijo comme directeur de la Pastorale hispanique dans l’Archidiocèse d’Anchorage-Juneau. Les confrères qui souhaitent participer à la mission en Alaska doivent parler anglais et espagnol. En plus, les compétences suivantes sont impératives pour un missionnaire en Alaska : la capacité de conduire une automobile, de solides compétences pastorales et une capacité d’adaptation aux conditions climatiques extrêmes.

COSTA RICA

 Talamanca est le territoire indigène le plus important du Costa Rica et est situé dans le sud du pays, sur la côte Atlantique. Depuis ses origines, cette mission est sous la responsabilité de la Congrégation de la Mission. Le service missionnaire a deux réalités : la vie paroissiale, qui fournit un soin pastoral mensuel à quelque 54 communautés difficiles à rejoindre (soit en traversant des rivières, soit en moto, ou à pied) ; et la mission ad Gentes, où il faut jusqu’à cinq jours de marche à travers les montagnes pour visiter des centaines de personnes vivant dans des conditions misérables. Les langues locales sont le Bribri et le Cabécar, mais, dans la plupart des communautés, il est possible de communiquer en Espagnol. Un confrère de la Province de Colombie a rejoint la mission en janvier 2020. Au total, ils sont maintenant deux confrères. Il manque au moins un missionnaire en plus pour s’occuper de ce territoire vaste et difficile à parcourir.

PAPOUASIE NOUVELLE GUINÉE

La Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) est considérée comme un pays chrétien, avec une population totale d’environ huit millions d’habitants. Sa population catholique est d’environ 30%. L’Église de PNG est relativement jeune et doit faire face à de nombreux défis. Elle a besoin de l’aide des missionnaires pour croître et se développer. Notre mission là-bas a commencé en 2001. Actuellement, dix confrères sont engagés dans la mission de PNG : deux de Pologne, trois des Philippines, deux du Vietnam, un de Colombie, un du Chili et un de la Province d’Océanie.

Après avoir servi de nombreuses années en PNG, trois confrères vont quitter la mission PNG pour prendre d’autres responsabilités dans la Congrégation. Par conséquent, nous avons besoin de remplaçants pour ces trois confrères qui partiront prochainement. Nous avons besoin de confrères qui peuvent exercer dans les séminaires et dans le ministère pastoral.

Dans cette mission, la congrégation est engagée dans plusieurs ministères : la formation spirituelle des séminaristes diocésains au séminaire Holy Spirit, le soin pastoral et la formation des laïcs, les activités de développement social et le personnel de l’Institut mélanésien. Les perspectives d’évangélisation sont considérables. Toute personne engagée et prête à relever des défis est la bienvenue pour participer à nos efforts en PNG. Les volontaires doivent avoir une bonne maîtrise de la langue anglaise et être prêts à apprendre la langue locale.

TEFÉ

Actuellement, trois missionnaires sont engagés dans la Mission internationale de Tefé (Brésil). Ils servent dans deux zones missionnaires. Le quartier d’Albial (à Tefé même) est une zone très pauvre et défavorisée, mais ils ont établi une plate-forme (paroisse) à partir de laquelle ils effectuent des œuvres missionnaires et de promotion. Deux missionnaires s’occupent de cette zone. La seconde zone missionnaire s’appelle Caiambé. Il s’agit d’une vaste zone de petits villages, qui ont besoin d’être évangélisés et promus car ils sont très négligés à tous égards. Seul un missionnaire travaille dans toute cette zone. Un missionnaire de plus serait nécessaire. Bien sûr, on peut aussi penser à un travail avec la Prélature, car elle est très pauvre en personnel et en moyens matériels. Enfin, si quelqu’un est prêt à s’intégrer dans une telle mission, il pourrait mettre en œuvre sa créativité et ses compétences. Le climat est très humide et les déplacements se font toujours en barque, car les villages sont au milieu de la jungle amazonienne, traversée par le fleuve Amazone et ses affluents. Le portugais est requis comme langue de base.

MADAGASCAR

Le Père Pedro Pablo Opeka, CM, a fondé l’Association Humanitaire “AKAMASOA” en 1989 pour venir en aide aux pauvres gens qui vivaient sur une décharge et dans les rues d’Antananarivo, la capitale de Madagascar. Akamasoa, qui signifie “Bons amis”, est composée de volontaires et de bienfaiteurs ; ils assistent les personnes dans leur lutte contre la pauvreté et les aident à sortir de leurs conditions inhumaines. Animés d’une foi profonde et d’une conviction ils pensent que ces personnes abandonnées peuvent avoir un avenir plein d’espoir ; ils ont aidé des centaines de milliers de personnes depuis 30 ans.

Conscient des énormes besoins, le Père Pedro a demandé à la Province de Madagascar un soutien et une collaboration. Son souhait a été réalisé le 13 février 2019 par l’ouverture d’une nouvelle communauté internationale dans le cadre d’Akamasoa. Les besoins sont énormes : formation de la foi en général, pastorale des jeunes, accompagnement des étudiants, visites dans les nombreux villages d’Akamasoa et encore bien d’autres choses. L’ouverture d’une communauté à Akamasoa est une nouvelle page de la mission de la Congrégation à Madagascar. La mission a besoin de nombreux nouveaux missionnaires.

La langue est le malgache, mais il est également important d’avoir une connaissance du français.

ANGOLA

Comme nous l’avons déjà signalé, il est encore difficile de former une communauté dans la mission de Lombé, qui a toujours un si grand besoin de notre présence. Trois confrères (deux de l’Inde et un de Colombie) sont prêts à y aller et ont été acceptés par le Supérieur général et son Conseil. Mais, ils sont bloqués dans le processus pour obtenir le visa à cause des problèmes du COVID-19. Sur les deux missionnaires qui étaient là, un est décédé, le Père Alfredo Aldana. Le Père Jason est toujours seul et a besoin de nos prières et de notre soutien moral. Avec le décès de l’Archevêque Roberto Benedito de l’Archidiocèse de Malange, la situation est devenue encore plus compliquée car le temps a passé et aucun remplaçant n’a été nommé.

Néanmoins, Lombé reste une mission en perspective, en raison de son extension et de sa pauvreté. La présence des Filles de la Charité et de MISEVI dans diverses œuvres et lieux nous invite à y rester avec toujours plus d’engagement. Un avantage est que le centre (Lombé) n’a pas d’exigences qui empêcheraient un missionnaire âgé de servir à la maison, tandis que les autres missionnaires pourraient créer de nouvelles opportunités sur le territoire dont la pastorale nous a été confiée. Les visites pastorales aux différentes communautés rurales occupent une bonne partie du temps.

L’Angola est un pays catholique de langue portugaise avec des vocations locales en éveil. De fait, nous avons un étudiant en Philosophie et trois candidats qui préparent leur entrée. Que Dieu donne le feu vert à tous les projets que nous avons en vue.

CUBA

Le processus de reconfiguration initié à Cuba progresse avec ses acquis et ses limites. Heureusement, les missionnaires qui nous manquaient ont été partiellement remplacés. L’ordination de deux nouveaux missionnaires cubains n’a aidé qu’en partie, car l’un d’eux a décidé de rentrer dans un diocèse. Nous espérons que dans les prochaines années, d’autres seront ordonnés parmi les étudiants que nous avons maintenant.

Nous sommes remplis d’espoir et de joie à l’idée que l’ancien séminaire de “Cotorro” soit restauré pour être utilisé pour la formation des vocations que Dieu nous enverra. Il semble que, jusqu’à présent, la pastorale des vocations soit sur la bonne voie.

Il n’y a toujours pas assez de personnel pour servir les pauvres sur cette île. Certains des prêtres terminent leur séjour à Cuba. Les deux que nous attendions des provinces d’Asie ne pourront pas venir, donc cette année nous avons besoin d’au moins deux autres missionnaires qui peuvent collaborer dans la Mission de San Luis, qui est très grande, ou dans une des paroisses de Cuba. Nous avons aussi besoin d’un formateur avec le désir de faire face aux défis que la formation de nos confrères représente dans l’environnement de cette nation. Que Dieu fasse bouger le cœur de nos confrères pour renforcer la foi de ce peuple de Dieu qui en a tant besoin. La langue est l’espagnol.

HONDURAS

Même si trois provinces différentes sont impliquées dans le travail missionnaire au Honduras, nous continuons à prier le Seigneur de nous envoyer des ouvriers. La Province de San Vicente de Paúl, en Espagne, a des missions à La Mosquitia, à San Pedro de Sula et à Tegucigalpa. La Province de Slovaquie a une mission à Sangrelaya, qui est un groupe de petits îlots entre la mer et les eaux des lagunes et des rivières. La Province de Saragosse a les missions de Cuyamel et Puerto Cortés. Nous sommes particulièrement préoccupés par les missions de “La Mosquitia”, dans le diocèse de Trujillo, où notre confrère, Luis Solé Fa, est évêque. Le diocèse est pauvre en ressources et en personnel. C’est un vaste territoire, difficile d’accès, en de nombreux endroits seulement par avion ou par bateau, en raison du terrain inhospitalier. L’aide dans cette région peut être une magnifique expérience missionnaire, mais surtout un authentique geste de charité, de fraternité et de dévouement. La langue est l’espagnol.

GUATEMALA

Depuis de nombreuses années, la Province d’Amérique centrale accorde une attention pastorale à la mission de Sayaxché, dans un territoire indigène aux différentes ethnies de la culture Maya et aux ramifications dialectales. Aujourd’hui, deux missionnaires animent les communautés, mais malgré leur zèle apostolique, ils ne sont pas suffisants.

Ce n’est pas une mission facile. La région de Petén est une zone de jungle avec un accès difficile aux villes et aux communautés de l’intérieur, surtout quand il pleut. Il faudrait envoyer au moins deux missionnaires en plus pour soutenir ce travail missionnaire et vincentien. La langue est l’espagnol.

ARGENTINE

Le nombre des membres de cette province ne lui permet pas d’avancer sur le chemin missionnaire sur lequel elle s’est engagée. Le projet de former une équipe missionnaire a été arrêté non seulement par la pandémie, mais aussi par le manque de personnel. La Province collabore aux besoins de la Congrégation avec les missionnaires, et pourtant elle a osé ouvrir une nouvelle communauté dans la région la plus pauvre et la plus nécessiteuse du Paraguay. C’est une bonne occasion de faire progresser l’internationalité qu’implique notre esprit missionnaire. La langue est l’espagnol.

VICE-PROVINCE DU MOZAMBIQUE

La Vice-Province du Mozambique est petite, avec une vingtaine de missionnaires, elle ne manque pourtant pas de vocations. Cela nous amène à penser que, dans le futur, elle aura plus de personnel. Actuellement, elle a besoin de missionnaires pour s’occuper des œuvres qui ont été créées et qu’elle ne peut pas facilement quitter. Ils demandent l’aide de quatre missionnaires :

Deux missionnaires pour la formation dans les Centres de Matola (20 séminaristes) et de Nacala (42 Séminaristes), dont la moitié vient du diocèse.

Deux autres missionnaires pour Tete (une zone très pauvre du pays), pour aider celui qui est responsable de la paroisse et de la zone, car, bientôt, il devra être remplacé pour aller faire des études. Le dernier missionnaire serait pour Xinavana, pour être le curé de la paroisse et travailler avec les gens de cet endroit.

La langue parlée est le portugais.

VICE-PROVINCE DES SAINTS CYRILLE ET METHODE – RUSSIE

La mission dans les montagnes de l’Oural dans la ville de Nizhny Tagil est sous la supervision de la Vice-Province des Saints Cyrille et Méthode. La mission a besoin d’hommes qui peuvent obtenir des visas pour la Russie. Le travail est lent, principalement des célébrations eucharistiques le dimanche dans trois petites paroisses nécessitant 350 kilomètres de voyage. Il existe également une collaboration avec les Filles de la Charité, l’Association de la Médaille Miraculeuse, et quelques autres groupes inspirés par le charisme vincentien. La Province du Vietnam prépare des hommes à rejoindre cette mission. La langue pour le ministère est le Russe.

Que Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Saint Vincent de Paul, et tous les Saints, Bienheureux et Serviteurs de Dieu de la Congrégation de la Mission, ainsi que de toute la Famille Vincentienne, intercèdent pour nous !

Votre frère à Saint Vincent,
Tomaž Mavrič, CM
Supérieur général