Importance de la continuité

Importance de la continuité

P. José Vicente Nacher C.M.

Dis-moi quelque chose: et alors? cette Mission Populaire, qu'est-ce qui en est resté?, demandait un prêtre à un compagnon dans la paroisse duquel on avait prêché une Mission.

"Et alors?" nous demande-t-on aussi à nous. Cela peut paraître une question bien relative, mais ne nous y trompons pas: il n'y a pas de doute que l'avenir des Missions Populaires dépend en grande partie de l'effet perçu par une partie du clergé et des agents pastoraux.

Des Missions Populaires bien réalisées et ayant produit des résultats satisfaisants, sont la meilleure promotion pour de nouvelles demandes, et le but unique auquel nous devons aspirer. Les Missions Populaires sont un service rendu à l'Eglise et en tant que telles doivent "servir" à quelque chose et le prouver! La Mission Populaire ne porte pas sa justification en elle-même: elle répond à un but d'évangélisation et se réalise à l'intérieur d'un effort pastoral plus large.

Pour ce motif, la continuité est fondamentale pour la mission et il est impossible de ne pas s'en préoccuper si l'on veut instaurer sérieusement ce genre de ministère.

Les demandes que nous faisons et auxquelles nous essaierons de répondre (1) au cours de cette petite intervention sont les suivantes:

  • Après la mission, quelle responsabilité avons-nous, nous les missionnaires à l'égard de l'animation évangélique de cette communauté?

quelles méthodes, quel matériel, quelles dynamiques doit-on utiliser au cours d'un "suivi"?

  • L'Equipe Missionnaire doit-elle revenir sur place? tous les combien?

face à des styles et des conceptions pastorales très variées, est-il possible de répondre aujourd'hui aux nécessités authentiques de l'Eglise?

en définitive, comment favoriser une continuité convenable?

Tradition biblique et vincentienne

De même que Dieu n'abandonne pas son peuple, ainsi les pasteurs accompagnent-ils les leurs sur le long chemin de la foi. L'Apôtre Paul lui-même maintenait un contact souple avec les communautés qu'il avait évangélisées: il était au courant de ce qui s'y passait, il leur écrivait, leur envoyait ses collaborateurs...

Vincent de Paul et les premiers missionnaires non seulement laissaient dans les villages "missionnés" les Charités qu'ils y avaient installées, mais encore ne partaient qu'après avoir organisé le suivi de leur travail. Nous nous rappelons que Louise de Marillac elle-même commença sa collaboration avec Vincent de Paul comme visiteuse des Confréries de la Charité.

De 1940 à 1965, en Espagne et dans d'autre pays, on a vécu une époque d'effervescence des Missions Populaires. Beaucoup de Paroisses, selon le Droit Canonique en vigueur à l'époque, étaient

Définition

Dans un milieu comme le nôtre riche d'expériences et de manières de faire si variées, ils nous faut préciser ce à quoi nous faisons allusion en parlant de continuité (suivi, postmission) de la Mission Populaire. Pour notre part, nous nous référons à la période qui suit les jours au cours desquels l'Equipe Missionnaire a agi directement (pendant quelques semaines).

Plus concrètement, la continuité de la Mission nous préoccupe ici dans la mesure où nous, les missionnaires, pouvons exercer notre influence sur cette continuité: auparavant, en matière de planification ou, plus tard, sous forme d'accompagnement et d'animation. C'est-à-dire, aujourd'hui, la continuité fait partie de la mission elle-même, et dans la mesure où les missionnaires se sentent une responsabilité en cette matière. Concrètement, cela se fait après un accord mutuel avec les responsables de la pastorales ordinaire.

Il ne faudrait pas confondre continuité de la mission, avec rénovation de la Mission, ou même simplement avec le fait qu'il existe une certaine persévérance des groupes nés pendant la mission. La continuité dont nous parlons se réfère à des objectifs (dynamiques missionnaires, style, message, groupes, ministères laïcs, services...) à l'établissement desquels la mission a travaillé. C'est pourquoi, il serait très utile que, dès les tout premiers moments de la préparation de la Mission Populaire, on ait déjà en vue de larges objectifs incluant également la continuité.

D'une certaine façon, la Mission Populaire,de son côté, est en continuité avec la pastorale ordinaire. Elle s'y insère et elle s'efforce de la dynamiser et de l'appuyer dans ses finalités qu'elle a en partage, en fin de compte, avec elle. Durant le suivi de la mission les fidèles de la communauté doivent, définitivement, prendre conscience de leur protagonisme missionnaire. En conséquence, c'est le moment où la paroisse se veut missionnaire de façon permanente en toutes ses actions et toutes ses structures.

Pour utiliser un langage simple, nous pouvons dire que si la Mission Populaire signifie évangélisation, communion, réconciliation, annonce, utopie, engagement pour les pauvres... alors:

la continuité de la Mission doit consister en la

persévérance et le développement de ces mêmes éléments

(évangélisation, communion,...) assumés

activement par la communauté chrétienne "missionnée".

Finalement, s'agissant de définir des concepts, disons clairement notre point de vue sur ce que la continuité de la Mission ne doit pas être:

elle ne doit pas être un maquillage qui dissimulerait les déficiences de la paroisse;

elle ne doit pas aboutir -obligatoirement- à une augmentation directe de la fréquentation des sacrements;

elle ne doit pas être une aide permanente permettant au curé de moins travailler;

elle ne doit pas être, uniquement, un souvenir agréable qui n'a affecté en rien le

cœur des fidèles et la pastorale ordinaire.

Expériences, constatations, opinions

Ainsi pensent les curés missionnés

Dans une enquête réalisée il y a trois ans dans des paroisses qui avaient reçu une Mission Populaire, on a constaté la valorisation nette que représente pour les curés la post mission. Face à ceux qui y voient la fin ultime, il y en a qui ne la considèrent pas comme absolument essentielle. Le plus grand nombre la jugent aussi importante que les autres phases.

Parmi ceux que l'on interroge au sujet des répercussions de la Mission sur la vie paroissiale, aucun ne dit qu'elle est "nulle ou de peu de valeur". Même si certains prétendent qu'elle fut passagère. La plus grande partie des interrogés la qualifient de "significative", c'est-à-dire qu'elle a laissé sa marque sur beaucoup de choses.

Pami les réalités plus ou moins concrètes qui demeurent après la mission, les curés apprécient la création de groupes spécifiques déterminés (d'anciens, de couples mariés, de catéchèse des adultes...).

Il est fréquent que les Communautés Familiales (Assemblées, Groupes de Rencontre) continuent à se réunir, une fois qu'elles ont été lancées au cours de la mission. En proportion, elles ont une plus grande continuité dans les paroisses urbaines que dans les petits villages, où il n'est pas aisé de trouver un "personnel préparé" pour servir de modérateurs ou d'animateurs. Dans certains cas, c'est le prêtre lui-même qui donne directement les Catéchèses Familiales dans les maisons. Dans d'autres lieux, la difficulté que représente le fait de se réunir dans les demeures privées n'a pu être surmontée que pendant la période de Mission; puis elle est revenue à la surface empêchant de poursuivre cette dynamique.

Dans des paroisses bien précises les Curés eux-mêmes constatent que la participation active des laïcs a augmenté et que, en général, on a noté un accroissement de la conscience évangélisatrice au sein de la paroisse même.

Alors que dans certaines paroisses, la participation aux actes du culte a augmenté notablement, dans d'autres il n'y a pas eu de changement.

En ce qui concerne le suivi, les Communautés Familiales, vu leur dynamique particulière, ont besoin d'un matériel spécialement préparé pour elles. Parfois on utilise le matériel offert par les missionnaires, d'autres fois les paroisses élaborent leurs propres documents en s'inspirant du style des précédents, ou encore elles se servent des textes de catéchuménat édités par les diocèses.

Quand on entreprend de consulter sur l'opportunité d'une nouvelle présence des missionnaires (Rénovation de la Mission) les réponses sont variées, en accord, pensons-nous, avec les expériences obtenues au cours de la Mission. Certains n'en voient pas la nécessité, alors que d'autres demandent déjà un renouvellement dès la première ou la deuxième année. La plupart des paroissiens laissent au curé le soin de décider quand il convient de recommencer. On ne tient pas à fermer les portes, ni non plus à s'engager à l'excès. De la part des curés on observe que, bien qu'ils désirent ou éprouvent le besoin d'être aidés, ils préfèrent avant tout maintenir leur autonomie sans plus d'"interférences" extérieures qu'il n'en éprouvent la nécessité.

L'un ou l'autre propose lui-même la répétition de la Mission (au bout de 10 années, comme autrefois). Il y a en a qui considèrent la visite des missionnaires non seulement comme visite d'amis, mais comme celle d'évangélisateurs.

Considéré du point de vue des Églises Locales, on attend de la Mission Populaire une rénovation de la paroisse, mais spécialement un retour de ceux qui s'étaient éloignés. Le suivi, comme tout ce qui touche à la Mission Populaire, doit être intégré à l'intérieur des lignes pastorales de la propre paroisse ou diocèse.

Ce que pensent nos missionnaires (2)

On reconnaît que la post-mission ou le suivi reste encore un point faible de la Mission. Il faut pourtant la maintenir, si l'on pense que, en tant que faisant partie de la pastorale ordinaire, elle correspond en premier lieu à l'initiative du curé avec qui il faudra se concerter en vue de toute activité postérieure à la Mission. Il ne faut jamais que nous donnions l'impression de vouloir nous substituer à lui.

Dans une Mission ou l'autre, au bout de quelques années, les Communautés Familiales non seulement ont persévéré, mais encore elles ont provoqué la naissance de nouvelles Communautés. Mais le cas le plus fréquent est celui d'une diminution progressive, qui s'achève par une dilution complète au bout de trois ou quatre ans.

Dans d'autres endroits, la clé de la continuité de la Mission s'est maintenue dans le groupe de jeunes mariés qui s'est formé au moment de la Mission Populaire.

Il faut prévoir la manière dont les divers groupes qui survivent à la Mission s'incorporeront à la pastorale paroissiale et l'enrichiront. Spécialement les personnes qui au cours de la Mission Populaire ont fait la rencontre du Seigneur pour la première fois, ou qui sont retournés à Lui, ont besoin d'un local où alimenter de façon adéquate cette adhésion récente.

En général on a constaté que la persévérance dépend beaucoup de la préparation et de l'enthousiasme des modérateurs des Communautés Familiales. Les missionnaires constatent que la post-mission est conditionnée déjà par les premiers pas de la préparation.

La continuité est plus facile là où il y a un projet clair de communauté. Là où il n'y en a pas, on ne sait pas trop à quoi il faut donner une suite. On aura toujours besoin des personnes qui, dans la paroisse, s'occupent spécialement de ce ministère.

On a observé, depuis la Mission, une meilleure prise de conscience parmi les paroissiens de ce en quoi consiste la paroisse. On en trouve toujours quelques-uns parmi eux pour s'incorporer activement dans une collaboration plus grande. Pendant le suivi de la Mission la pastorale d'ensemble va en se renforçant.

Pour les prêtres eux-mêmes, la Mission a, en de certaines occasions, provoqué une rénovation de leur esprit et de leur dynamisme pastoral.

Difficultés

Difficultés exprimées par les curés eux-mêmes

Parmi les principales difficultés auxquelles sont affrontées les paroisses au cours du suivi de la Mission, nous pouvons souligner une déperdition de l'enthousiasme avec lequel on a fonctionné pendant la Mission, et qui a duré peu de temps. Certains des "éloignés" qui s'étaient rapprochés se sont de nouveau éloignés. Ceux qui étaient déjà engagés reprennent leurs responsabilités anciennes, puis se relâchent; le curé de nouveau se sent isolé et il lui manque l'appui des missionnaires. Par l'expression "la force a manqué" on entend indiquer la sensation qu'ils éprouvent de n'arriver à rien, de "vouloir et ne pas pouvoir", de ne pas trouver les personnes adéquates pour continuer la mission. Ici apparaît clairement la nécessité et la priorité de la formation des agents pastoraux.

Le manque de matériel adéquat est également signalé, bien que certaines provinces aient bien progressé dans ce sens. On propose de mieux concrétiser les suggestions proposées par les missionnaires.

Difficultés que détectent les missionnaires

Selon l'avis des missionnaires, la pré-mission indique déjà à quoi ressemblera la post-mission. Pendant la Mission elle-même, l'impulsion donnée par l'Équipe Missionnaire est capable de suppléer aux déficiences qui se sont révélées au cours de la préparation, mais les erreurs du début ne tardent pas à faire surface de nouveau.

Une autre difficulté d'ordre pratique consiste en ce que la majorité des Équipes Provinciales de Missions n'arrivent pas à maintenir la continuité, simplement parce qu'elles n'en ont pas le temps. L'agenda est rempli régulièrement de la liste des missions de l'année et les pré-missions correspondantes. Cela presse et on s'y donne, mais la continuité est habituellement conditionnée à la disponibilité des missionnaires en ce qui concerne sa mise en oeuvre. Il faudrait qu'un groupe de missionnaires soit spécialement consacré à cette continuité.

Ce sont les curés eux-mêmes, en certains cas, qui sont un obstacle à une continuité correcte. Si je le dis ici, je pense que cela ne surprendra personne. C'est parfois question de passivité; ils n'ont pas consenti aux efforts nécessaires pour l'organisation et l'animation de cette continuité. D'autres fois, simplement, ils n'ont rien voulu changer à leurs vieilles habitudes, ils ont préféré continuer dans la même direction. Dans l'un et l'autre cas, la Mission restera comme une anecdote dans l'histoire de la paroisse.

En plusieurs occasions, ce qui manque ce sont les agents pastoraux en nombre suffisant qui pourrait assumer l'animation de groupes nouveaux: un nouveau groupe de jeunes sans catéchiste, de mariages sans conseillers, de Communautés Familiales sans Modérateurs en nombre suffisant ou sans personne pour aider à la préparation... Normalment, les personnes les plus disponibles sont déjà surchargées d'occupations pastorales, et elles l'étaient déjà avant la Mission. Une fois de plus: cela nous ramène à la priorité de l'effort pour susciter et former des agents pastoraux.

Options de continuité

1) Une première option, qui peut nous paraître la plus simple, c'est celle de ne pas faire de post-mission. Une fois terminée la présence de l'Équipe Missionnaire, celle-ci prend congé et les agents de la pastorale ordinaire assument la responsabilité de fournir un suivi à la Mission Populaire. Ou dit d'une autre manière, ils reprennent leurs tâches habituelles en y ajoutant quelque chose -en quantité et en qualité- suite à la Mission. Cela se fait avec la conviction que c'est à la communauté elle-même qu'il revient de persévérer dans sa propre évangélisation.

2) D'autres formules, par contre, non seulement prévoient la continuité, mais la Mission elle-même se déroule en trois phases qui seront réalisées au cours de trois années consécutives. Ce serait en quelque sorte, pourrions-nous dire, comme si trois missions se suivaient, avec une planification d'ensemble qui se développe au fur et à mesure que le temps passe.

3) Une option plus catégorique consiste à assumer en présence de l'évêque la responsabilité d'une paroisse durant deux ou trois ans. Pendant cette période la paroisse sera en Mission permanente. Une fois le contrat rempli, on abandonne la paroisse à son sort. On espère qu'elle restera suffisamment renouvelée. Mais ce serait un autre type de Mission Populaire, sans oublier quelle a ses inconvénients.

4) La Rénovation de la Mission (Annexe 1) est ce qui se passe le plus fréquemment. L'Équipe Missionnaire retourne à la communauté qui a été missionnée, en général une année plus tard, en vue de réviser, de réanimer de rénover ce que fut la Mission Populaire -en général, trois jours par semaine.

Cela inclut habituellement: une réunion d'évaluation avec le curé et les modérateurs des Communautés Familiales; une convocation (pour trois jours) des Communautés Familiales qui ont fonctionné durant la Mission, y compris celles qui n'ont pas persévéré; prière et eucharistie quotidiennes; visites aux malades chez eux; rencontre des jeunes; célébrations avec les enfants; Messe des Communautés. Il existe ici des expériences différentes et des objectifs distincts.

5) Au cours des "grandes Missions", il a pu rester des zones ou des paroisses moins influencées par la Mission. Un certain temps plus tard on donne une nouvelle Mission Populaire dans cet endroit, peut-être dans le but de corriger des erreurs antérieures ou d'insister sur les aspects qui sont restés plus flous en "un premier temps".

6) En d'autres occasions, le lien que maintiennent les missionnaires se resserre à des moments ponctuels, comme on dit. Cela coïncide généralement avec des fêtes importantes de la paroisse ou bien en une programmation des activités. On entend "récupérer" un peu de cet esprit nouveau vécu au cours de la Mission. Il n'est pas exempt que cela tienne au degré d'amitié personnelle que les missionnaires ont laissée derrière eux.

7) Certains, dès le début de la Mission, proposent un plan détaillé. (Annexe 2) des contenus et des méthodes de la continuité, qui est considéré comme faisant pleinement partie de l'action à laquelle s'engagèrent mutuellement et la paroisse et l'Équipe Missionnaire. Les missionnaires reviennent: au bout d'un mois, pour la révision de la Mission et la planification de la post-mission; au bout de six mois, pour convoquer les Communautés Familiales; et au bout d'une année, pour réaliser une rénovation de la Mission.

8) Il existe aussi d'autres expériences comme les missions qui durent plusieurs mois, mais je ne les connais pas. J'espère que quelqu'un en parlera.

Propositions

Pour que les bénéfices de la Mission Populaire s'étendent dans le temps, le plus important est que les membres de la Communauté aient pris et gardé conscience de l'importance de l'évangélisation et qu'ils dirigent à cette fin les diverses actions et domaines de la paroisse. Ceci même en l'absence et l'éloignement des missionnaires et étant inclus le souvenir explicite de la Mission.

C'est en ce sens que se dirigent les diverses propositions que nous présentons ici et qui, d'une manière ou d'une autre, ont été appliquées, même si c'est de manière séparée, en divers lieux:

La continuité (avec ses agents, ses moyens, ses temps, ses dynamiques, ses initiatives, ses lieux) a été planifiée bien avant de terminer le temps fort de la Mission. En ce sens il convient que les Missionnaires se mettent d'accord avec le prêtre, avant même de se lancer dans le temps fort de la Mission. Cette planification détaillée doit prévoir:

- les démarches à engager pour chaque nouvelle tâche;

- les personnes chargées de chaque nouvelle tâche;

- la régularité des réunions;

- le matériel à utiliser et autres moyens;

- prévoir la présence prochaine ou non des missionnaires;

- qui se chargera de préparer les modérateurs?

- les assemblées paroissiales;

- qui convoque, et quand, les Communautés Familiales?

- les célébrations, aux temps forts, avec les Communautés

Familiales;

- révisions de la Mission et de la continuité;

- convoquer les personnes qui se sont présentées pour

collaborer aux engagements de la Mission;

- laisser, à la fin de la Mission, une Équipe d'Évangélisation

Permanente créée pour cela (qui poursuivra l'œuvre

entreprise par le Conseil de Mission paroissial qui a

fonctionné durant la préparation et la réalisation;)

Dans chaque paroisse devrait avoir été créée une Équipe d'Évangélisation Permanente, qui peut être formée, en partie, par les gens qui ont appartenu au Conseil de la Mission.

Cette Équipe est distincte du Conseil de Pastorale et de tout autre groupe ou mouvement. Il aura à l'avenir comme finalité de:

-se préoccuper de ce que la paroisse soit évangélisatrice en

tous ses domaines (que ce soit une "paroisse missionnaire").

- être la "conscience missionnaire" de la paroisse

- susciter de nouvelles initiatives d'évangélisation

- la pastorale des éloignés

- la persévérance des Communautés Familiales

- maintenir et développer les apports de la Mission Populaire

qui ont enrichi la paroisse

- on s'occupe également de la collaboration avec les Missions

ad Gentes

Bien que la chose ait été citée auparavant, nous insistons sur l'importance que tient une formation adéquate des Agents et la préparation du matériel.

Comme dans tous les milieux de vie, les détails humains sont également importants. Par exemple: écrire (à l'époque de Noël) aux Communautés Familiales, visiter les prêtres, assister aux fêtes paroissiales...

En connections avec une autre des finalités principales de la Congrégation de la Mission, il serait excellent de réunir périodiquement les prêtres missionnés pour leur proposer une retraite ou simplement pour une rencontre de révision.

En s'appuyant sur la nouvelle conscience missionnaire on peut leur demander de prier pour les nouvelles missions, et même de collaborer.

Annexe I rénovation de mission (trois jours)

JEUDI Arrivée des Missionnaires

Réunion avec les Agents de Pastorale

Communautés Familiales

VENDREDI Prière et Messe

Visite aux malades

Communautés Familiales

Jeunes

SAMEDI Prière

Visite aux malades

Enfants

Couples mariés

DIMANCHE Messe avec les Communautés Familiales

(Assemblée Paroissiale)

On met les provisions en commun

Rénovation de mission (une semaine)

DIMANCHE Début de la rénovation à la Messe paroissiale

Réunion avec les Agents de Pastorale

LUNDI Prière et Messe

Visite aux malades

Communautés Familiales

Jeunes (jusqu'à 18 ans)

MARDI Prière et Messe

Visite aux malades

Communautés Familiales

Jeunes (jusqu'à 18 ans)

MERCREDI Prière et Messe

Visite aux malades

Communautés Familiales

Jeunes (jusdqu'à 18 ans)

JEUDI Prière et Messe

Visite aux malades

Communautés Familiales

Couples Mariés

VENDREDI Prière et Messe

Visite aux malades

Célébration pénitentielle

Jeunes (au-dessus de 18 ans)

SAMEDI Prière

Fête des enfants

Veillée pour les jeunes

DIMANCHE Messe des Communautés Familiales

(Assemblée)

Mise en commun des provisions.

ANNEXE II

Plan de continuité (proposition)

Cela doit avoir été prévu dès la préparation de la Mission. Dans la rédaction de ce plan interviennent, en plus du Curé et du Conseil Pastoral (qui assument la réalisation), les missionnaires (qui apportent leur expérience).

1.- La continuité de la Mission nous lie à tous les membres de la paroisse. En union avec le Curé, . . . . . . . . . , s'occuperont spécialement de ce travail:

- . . . . . . . . .

- . . . . . . . . .

2.- Comme fruit de l'inquiétude évangélisatrice vécue pendant la Mission Populaire, on crée une Équipe d'Évangélisation Permanente, formée de

- . . . . . . . . . - . . . . . . . . .

- . . . . . . . . . - . . . . . . . . .

3.- Une fois la Mission terminée: rencontre de révision et apports mutuels entre l'Équipe Missionnaire et le Conseil de Pastorale.

4.- Durant les 15 jours qui suivent la clôture de la Mission, le Conseil de Pastorale Paroissiale se réunit pour:

- réviser la Mission Populaire, en informant de ses conclusions

l'Équipe Missionnaire

- dissoudre le Conseil de Mission et créer l'Équipe d'Évangélisation

Permanente.

- accueillir les initiatives prises durant la Mission

- convoquer, en peu de jours, la Communautés Familiales

- appliquer à la pastorale ordinaire (sacrements, malades, catéchèse,

mariages...) les nouveautés que la Mission a apportées en ces

domaines.

- étudier les nouvelles initiatives qui pourraient confirmer la

dynamique évangélisatrice de la paroisse.

- déterminer qui va s'occuper de la préparation des modérateurs

des Communautés Familiales

5.- Dans les temps forts de la liturgie seront convoquées en Assemblée Célébration les Communautés Familiales.

6. La Rénovation de la Mission aura lieu, de façon approximative, après un an.

(1) Nous partons ici de l'expérience des Provinces d'Espagne et du Portugal mise en commun à Valence, au cours de la Rencontre Inter provinciale des Équipes des Missions Populaires, en 1994.

Missionnées systématiquement tous les dix ans. D'une certaine manière, cette régularité elle-même constituait en soi un suivi de la Mission. Dans beaucoup d'endroits, comme par exemple dans nos paroisses, cela ne ferait aucun mal de revenir à cette coutume.

(2)Réflexions obtenues en recueillant les expériences des Équipes des Provinces d'Espagne et du Portugal.