Certains commentateurs définissent cette vertu comme la vertu de vocation et, ce faisant, lui donnent un sens pour le présent. Vincent de Paul a compris que la douceur se manifestait de manière gracieuse et cordiale qui gagnait le cœur et attirait les autres. Dans une de ses conférences, Vincent a affirmé que si une personne ne pouvait être gagnée par la convivialité et la patience, il serait difficile de le faire autrement. Des vrais missionnaires prêchent avec une caractéristique, avec l’éloquence de leur silence, leur regard et leur bonté. Ici, nous pourrions appliquer les paroles de notre fondateur: Même si vous ne dites pas un mot, vous pouvez toucher les cœurs uniquement par votre présence (Abelly II: 197).

Certains équivalents d’humilité sont la douceur, la politesse, la convivialité et l’affection. C’est une vertu de la proximité avec les pauvres. Il n’y a pas de place pour l’agressivité, la colère ou les insultes. Dans l’idée de notre fondateur, la douceur nous permet de nouer des relations de confiance et, par conséquent, les personnes, en particulier les personnes timides et réservées, ouvrent leur cœur. Pour faire ce qui est bon, une des clés qui ouvre les cœurs est la douceur et la convivialité.

L’hospitalité et l’accueil de ceux qui visitent nos maisons, en particulier des jeunes hommes et femmes, est l’un des meilleurs moyens de les encourager à devenir des disciples de Jésus à l’école de Vincent de Paul.

Serviteur de Dieu Giovanni Battista Manzella (1855-1947)

Samedi matin, le 23 octobre 1937, à Sassari, en Italie, Pendant qu’il prêchait un triduum en préparation de la visite pastorale de l’évêque, le Père Giovanni Battista Manzella (âgé de 82 ans) est décédé à 04h00 du matin suite à une hémorragie cérébrale.

Par sa bonté, sa gentillesse et son accessibilité, il a conquis les cœurs des habitants de l’île de Sardaigne, des gens à qui il a prêché la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Quel meilleur témoignage que les paroles de Jean-Paul II prononcées à l’occasion de la visite ad limina des évêques de Sardaigne en 1981: je ne peux pas oublier le travail assidu et inoubliable du Père Manzella, l’apôtre de la Sardaigne. Pendant près de quarante ans il a catéchisé partout. D’abord en tant que directeur spirituel du séminaire de Sassari, puis dans ses missions, il a toujours maintenu comme idéal privilégié l’amour et le service du clergé, soutenant cela par sa foi totale et son travail inlassable.

Le Père Manzella a été appelé à juste titre le Vincent de Paul de Sardaigne et le Saint Père Manzella.

Par: Marlio Nasayó Liévano, CM
Province de Colombie

Tradruit par:
Edouard Ayirwanda, CM
Province de la Colombie, Région Rwanda- Burundi.