Montée vers une éducation catholique de qualité, Bapulapadu Mandal, Inde

La province du sud de l’Inde a construit des auberges pour les enfants de Bapulapadu Mandal dans le district de Krishna, il y a plusieurs années. Les auberges hébergent et nourrissent les enfants pour qui les parents veulent un meilleur avenir; certains sont incapables de prendre soin d’eux de manière adéquate en raison de maladies chroniques et de la pauvreté. Bien que les enfants fréquentent les écoles du gouvernement local, les missionnaires vincentiens ont vu que ces écoles ne réussissaient pas à éduquer correctement les enfants. Deux lacunes importantes ont été découvertes: des enseignants non qualifiés et un enseignement uniquement dans la langue locale. Pour réussir dans l’économie moderne de l’Inde, la maîtrise de l’Anglais est indispensable. Les missionnaires vincentiens ont donc décidé de résoudre le problème en construisant et en organisant une école moyenne anglaise pour offrir une éducation de qualité, pour répondre aux besoins futurs des enfants pour la vie et l’emploi dans une économie moderne. L’école desservirait à la fois les enfants des auberges et les autres vivant dans les quarante villages qui composent la mission vincentienne.
L’école catholique Saint Vincent à village de Singanaguldam a ouvert ses portes en 2017 à environ trois cents élèves du primaire. Elle sert les enfants pauvres et tribaux de toute la zone rurale. De nombreux habitants travaillent en servitude et sont opprimés par des propriétaires fonciers plus riches. Avec le soutien de la pression sociale, les employeurs (prêteurs) forcent les travailleurs endettés (emprunteurs) à rembourser la dette par une main-d’oeuvre à bas salaire pendant de longues périodes, voire des années. L’école vincentienne fait briller une lueur d’espoir pour une vie meilleure. Même les parents pauvres ont désormais une option abordable pour assurer une éducation de qualité à leurs enfants talentueux.

Lower Kindergarten class and teacher, 2019

Des enseignants hautement qualifiés enseignent en anglais afin que les enfants développent leurs compétences linguistiques dès leur plus jeune âge. Grâce à leurs compétences linguistiques, ils peuvent accéder à l’enseignement supérieur et à un emploi rémunéré, les libérant de la pauvreté et du piège du travail forcé. De plus, on leur enseigne les valeurs catholiques à l’école, telles que l’importance de la foi, la prière, l’égalité des chances pour les filles, le soin des pauvres, la paix et la justice sociale.
Le VSO a aidé la Province de l’Inde du Sud à obtenir un financement pour le projet depuis sa conception jusqu’à son achèvement récent. Au cours des quatre années de développement, les missionnaires vincentiens ont mis à profit chaque partie du bâtiment au fur et à mesure de son achèvement, chaque phase permettant à plus d’enfants d’aller au cours. Ainsi, alors que l’école fonctionne depuis environ deux ans, la phase finale de construction a été achevée cet été au milieu des fermetures dues à la pandémie. En raison des verrouillages gouvernementaux dus au virus COVID 19, les ouvriers du bâtiment étaient obligés de rester sur le chantier. Ils y ont été abrités et nourris par la Province. Cela a permis à la construction de se poursuivre tout au long du verrouillage. À terme, cette école éduquera six cents enfants de 3 à 15 ans.

 

Administrators, teachers and non-teaching staff of the school with the completed building, 2020.

Les écrous et les boulons de la formation du séminaire vincentien, Maputo, Mozambique

Le Séminaire Vincentien, à Maputo dans la Vice-Province du Mozambique a pour objectif de préparer les missionnaires pour le 21ème siècle. Les candidatures au séminaire ont augmenté chaque année pour atteindre le niveau actuel de quarante jeunes hommes. Au Mozambique, la formation à la prêtrise intègre des problèmes de la vie réelle comme réparer un pneu crevé dans la brousse. Un missionnaire dans une station de mission rurale éloignée a besoin de savoir comment brancher et réparer un générateur pour alimenter des lumières ou comment brancher un système de son pour une grande foule pour la messe dominicale. Et il doit fournir la musique pendant la messe. Le programme de formation vincentienne anticipe les problèmes de la vie et du ministère dans les terres de mission où les ressources sont rares et où l’aide à tout prix est difficile à trouver. Ainsi, alors que les études comprennent la philosophie et la théologie, il existe également une formation en technologie, musique, électricité, agriculture et entretien des véhicules. Les prêtres ici doivent être assez autonomes et capables de transmettre ces compétences à leurs paroissiens parce que les régions qu’ils desservent sont souvent éloignées et pauvres. Le Mozambique, nation d’Afrique du Sud-Est, est l’un des pays les plus pauvres du monde. Le séminaire du Mozambique manquant de l’équipement nécessaire pour ces cours, les missionnaires vincentiens ont sollicité une subvention du VSO. Avec cette subvention, ils ont acheté des guitares et un clavier ainsi que des ordinateurs et même une tondeuse de gazon. Ils ont également sécurisé le matériel pédagogique et les instructeurs pour ces domaines d’études.

Des séminaristes à la Maison de formation du Bienheureux Gabriel Michel, au Mozambique, essayant les nouveaux instruments de musique et l’ordinateur (ci-dessus), nov. 2019. Au piano : Abdul Celestino et à la guitare : João Massango

Beauté et fonction au service des enfants, ville de Fortaleza, Brésil

Les élèves de l’école Colegio Maria Montfort ont toujours aimé apprendre, mais n’ont pas apprécié les chaises. Pendant des années, les écoliers étaient assis aux mêmes bureaux inconfortables à l’école Colegio Maria Montfort de la ville de Fortaleza, capitale de l’État du Ceará, au Brésil. Le VSO a récemment trouvé des commentaires d’une critique en ligne, se plaignant que les bureaux et les chaises étaient dans un état de délabrement terrible et étaient devenus une grande distraction pour l’enseignement. Une mise à jour était attendue depuis longtemps ! L’école accueille environ 300 enfants et adolescents de la maternelle au collège, des quartiers à faible revenu de Fortaleza, au Brésil et de divers groupes ethniques. La Province de Fortaleza a sollicité et obtenu une subvention du VSO pour remplacer ces bureaux obsolètes. Les lignes épurées et les couleurs vives des nouveaux bureaux créent un joyeux environnement d’enseignement. La nouvelle apparence montre que les enfants et les parents se soucient du bien-être des élèves et de l’importance de l’école. L’amélioration de l’environnement d’étude renforce la valeur de la beauté pour le bien-être spirituel des enfants. Et maintenant, dans leur classe rénovée, l’attention des enfants aux enseignants et aux cours s’est améliorée, de sorte que leurs performances scolaires s’amélioreront certainement!

Classe de niveau supérieur