Le 21 novembre à 17h00, de Rome sur la plate-forme de zoom, nous avons vécu une « réunion de réflexion » sur les situations créées dans divers pays du continent américain » par les ouragans Eta et Iota. Depuis le début de l’ouragan Eta, nous avons commencé à recevoir des rapports et des demandes d’aide de l’Amérique-Centrale. Nous sommes particulièrement émus par tout ce qui s’est passé à Guatemala, au Honduras et au Panama, où il y a eu une plus grande destruction.

Le message du pape François à l’approche de la Journée mondiale des pauvres (le XXXIIIème dimanche du temps ordinaire – le 15 novembre 2020-) a renforcé nos convictions de prendre des mesures concrètes et immédiates pour le bien des millions de personnes touchées par les ouragans.

Le P. Tomaž Mavrič et son Conseil ont décidé de promouvoir cette initiative. La réunion, coordonnée par le Père Aarón Gutiérrez, Adjoint général, a réuni les membres du Conseil, dont le P. Secrétaire général et le P. Econome Général. Depuis leurs bureaux, nous avons été accompagnés par des visiteurs des provinces de San Vicente de Paúl, d’Espagne ; Saragosse, l’Espagne, de Slovaquie et d’Amérique-Centrale. Les régionaux du Honduras (Père Vicente Nacher) et du Panama (P. Teodoro Manuel Justavino), les confrères des missions honduriennes : Barra Patuca – P. Enrique Alagarda. Sangrelaya, P. Jozef Noga; des missions de Puerto Cortés, le Père Angel Ma. Echaide ; De la Mission indigène du Panama, le P. Joseph Fitzgerald, le directeur de VIMS p. Mark Pranaitis. P. Emmet Nolan (Séminaire interne du Guatemala), p Giuseppe Turati (Secrétaire général) et le Miles Heinen. Adjoint général.

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Le coordonnateur présente les objectifs de la réunion :

1er. Écoutez ce que vous avez vu et entendu dans vos communautés missionnaires…
2o Pour soulever une « tempête-d’idées » sur ce que nous pouvons faire sur les trois niveaux que nous allons vous présenter :
2.1 Aide immédiate (selon nos possibilités) ;
2.2 Quels sont les besoins pressants? Et comment y répondre ? Présentation de ce que VIMS a commencé.
2.3 Organiser des initiatives futures – comme le ferait Saint-Vincent – en pensant avant tout à la création d’un Fonds pour les catastrophes, avec la famille Vicentine.

Résultats de la réunion :

Après un bref moment de prière et de présentation de solutions, nous commençons par :

1° Voir la situation actuelle : Sur votre site de mission : Quel scénario est resté après le passage de ces ouragans ?
Les participants ont présenté la situation des communautés missionnaires du Honduras : San Pedro Sula, Puerto Cortés, Barra Patuca et Puerto Lempira, Sangrelaya. Du Panama : les missions de Soloy et des paroisses de Chiriquí. D’Amérique centrale, du Guatemala, la paroisse missionnaire de Sayaché; et ce qui s’est passé au Nicaragua.

Les situations qui se présentent sont très similaires :

a) Grandes inondations
b) Effondrements, obstruction routière
c) Destruction de sites et de lieux de travail :
d) Destruction d’écoles et d’établissements de santé :

2° Quels sont les besoins les plus urgents en ce moment ?

Aide immédiate :

a) Accompagnement des personnes à leur retour chez elles, où elles trouveront sûrement des situations malheureuses mais une présence chaleureuse
b) Ustensiles ménagers
c) Mettre en œuvre le projet de construction de la maison :
d) Projet de reboisement pour les terres endommagées…
e) Projets de soutien : pour l’éducation des enfants qui ne retournent pas à l’école; et pour certains projets destinés à rechercher des sources d’emploi pour aider les chômeurs.

3e. Réfléchissons pour envisager l’avenir ?… En tant que famille Vicentine : comment nous préparer à ce qui est à venir ?

Les efforts déployés pour soutenir les personnes touchées par les missionnaires et les autres membres de la famille vicentine dans leurs domaines de mission respectifs sont exemplaires. En ce sens, nous avons différentes initiatives :

Soutien de ViMS : Le directeur Mark Pranaitis explique que VIMS est un bureau en collaboration avec l’OSBC pour soutenir des projets. Recueillir des fonds pour des projets, en sollicitant le soutien de « donateurs »,

Le soutien de COVIDE-AMBE : Coopération Vincentienne d’Espagne, est une ONG. Il a déjà eu de nombreuses années d’expérience dans le travail pour réduire les souffrances des pauvres dans différents pays.

Le soutien du peuple : nous devons admirer le grand esprit de solidarité, son organisation et l’aide adaptée pour les plus pauvre des peuples. « Lespauvres sauvent les pauvres », et c’est la conviction exprimée par certains missionnaires. Un fait admirable qui correspond à la pensée typique vicentienne. Les gens ont d’avantage confiance en l’Église que dans leurs gouvernements, mauvaises instances de gouvernance peu fiables, mal organisées et peu fiables.

Pensez à la possibilité d’unir la famille dans la création d’un « Fonds pour les catastrophes ». Dans de nombreuses régions, la famille Vicentine s’est également organisée pour aider les personnes dans le besoin.

Face à tout cela, il est nécessaire de penser à créer un fonds pour les catastrophes, à prévenir et à être en mesure de mieux aider dans des situations comme celles-ci.

Nous concluons la réunion par une brève prière et la bénédiction du Supérieur Général pour les missionnaires, les missions et les personnes qui subissent les conséquences de ces phénomènes naturels.

P. Aarón Gutiérrez Nava, CM